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Le SEY reste en avance sur son temps

6 novembre 2017
Edition N°2117

Electricité – Dès 2018, tous les nouveaux compteurs électriques installés dans la Cité thermale seront des systèmes de mesure intelligents, compatibles avec les nouvelles exigences légales qui entreront bientôt en vigueur.

Les plans de développement du SEY n’ont pas été freinés. ©Duperrex-a

Les plans de développement du SEY n’ont pas été freinés.

Le Conseil communal d’Yverdon-les-Bains a accepté deux préavis, jeudi soir dernier, qui permettront à la Ville d’installer, dès 2018, des compteurs électriques intelligents. En résumé, au lieu des compteurs classiques, ces nouveaux appareils donnent, quasi en direct, la quantité d’électricité consommée. De plus, ces informations peuvent être envoyées immédiatement à un centre de recueil de données, géré par le Service des énergies.

 

Avantages multiples

 

S’agissant des utilisateurs, ces nouveaux outils devraient les aider à réduire leur consommation de 2% à 5%, notamment grâce aux informations disponibles en direct. Les avantages que cette technologie offrent à la Commune se conjuguent en deux volets. Premièrement, elle fournit des outils de pilotage qui vont soutenir les efforts du service en question pour atteindre ses objectifs. Ensuite, des indicateurs de l’évolution de la consommation des ménages et des entreprises offriront «des données fiables pour améliorer encore la planification énergétique à long terme», selon un des deux préavis.

Finalement, les crédits acceptés pour la première phase du projet de Smart Metering, ainsi que pour l’amélioration du système d’information du Services des Energies, se montent à un peu plus de trois millions de francs.

 

Une opportunité pour les hackers ?

 

Plusieurs pays ont connu des soucis avec des compteurs Smart Metering, hackés par des pirates informatiques (Ukraine, Porto Rico). Toutefois, à Yverdon-les-Bains, le transfert de données (le point faible dans les deux exemples cités) ne s’opère pas par Wi-Fi, mais bien via un réseau de fibre optique uniquement géré par la Ville. Ainsi, même si le risque d’attaque n’est pas complètement écarté, il est grandement réduit.

 

Rallonge budgétaire acceptée

Stade municipal – Eclairage des terrains annexes

 

Le surcoût de l’installation de l’éclairage est en partie dû à la météo. ©Michel Duperrex

Le surcoût de l’installation de l’éclairage est en partie dû à la météo.

Changé en été 2014, l’éclairage des terrains annexes du Stade Municipal a finalement coûté plus cher que prévu. D’une part, les pylônes avaient été posés par hélicoptère, mais la mauvaise météo avait prolongé le chantier (pas de vols). D’autre part, certains tuyaux, d’abord prévus pour la nouvelle installation, étaient en mauvais état. Il a donc fallu étendre les fouilles et les remplacer par de nouveaux. Le tout a engendré un coût supplémentaire que la Municipalité a engagé. Dans le préavis accepté jeudi dernier, elle demandait au Conseil communal de lui octroyer, a posteriori, un crédit d’investissement supplémentaire de 44 900 francs.

 

Deux visions s’affrontent

Finances – Nouvelle taxe proposée par Les Verts

 

Vassilis Venizelos a parlé au nom de son groupe.

Vassilis Venizelos a parlé au nom de son groupe. ©Duperrex-a

Déjà mise sur le tapis lors de la séance du Conseil communal d’octobre, l’introduction d’une taxe relative au financement de l’équipement communautaire, lors de l’établissement d’un nouveau plan d’affectation, a refait surface. Vassilis Venizelos avait déjà été à l’origine de la discussion d’octobre ; il est revenu à la charge avec un postulat, cette fois, qu’il a présenté pour le compte du groupe Les Verts. Selon ses estimations, cette taxe pourrait rapporter 54 millions de francs à la Ville à travers les projets Gare-Lac, Coteau- Est, Roseyres, Les Parties et Clendy.

Il y a un mois, la Municipalité avait répondu qu’elle reviendrait devant le Conseil avec ses réflexions, une fois qu’elle aura eu le temps de traiter le sujet soigneusement. L’Exécutif s’est d’ailleurs montré surpris de l’insistance du groupe écologiste.

Par ailleurs, le groupe de centre-droite, par la voix de Maximilien Bernhard, s’est fermement opposé à l’idée de voir fleurir une nouvelle taxe, liée à la plus-value réalisée lors de la vente d’un terrain à un promoteur.

Les discussions en commission promettent d’être tendues, tant les deux camps défendent des visions différentes face à la recherche de solutions pour dénicher les recettes supplémentaires qui permettront de financer les nombreux investissements prévus.