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Une 3e Coupe pour Steeve Louissaint
Capitaine des Lions de Genève, Steeve Louissaint est allé chercher sa fille pour fêter le titre, sous les yeux de son frère cadet, Axel, joueur de Lugano. ©Champi

Une 3e Coupe pour Steeve Louissaint

10 avril 2017 | Edition N°1973

Basketball – Coupe de Suisse – L’Yverdonnois et les Lions de Genève ont battu Monthey au terme d’une finale fantastique.

Capitaine des Lions de Genève, Steeve Louissaint est allé chercher sa fille pour fêter le titre, sous les yeux de son frère cadet, Axel, joueur de Lugano. ©Champi

Capitaine des Lions de Genève, Steeve Louissaint est allé chercher sa fille pour fêter le titre, sous les yeux de son frère cadet, Axel, joueur de Lugano.

Au terme d’un match complètement fou, dans une ambiance délirante, l’Yverdonnois Steeve Louissaint et sa formation des Lions de Genève ont remporté la finale masculine de la 75e Coupe de Suisse face à Monthey. Ils l’ont fait par la plus petite des marges (78-77), au terme d’une empoignade virile, où le panier de la victoire a été inscrit à 25 secondes du buzzer.

Les Chablaisiens, actuels 2es du championnat et vainqueurs de la Coupe de la Ligue, étaient considérés comme les favoris logiques de cet affrontement. L’aîné de la fratrie Louissaint n’en avait pourtant cure : «Tout le monde nous voyait perdants, parfois même à 80/20. Or le message d’une finale de Coupe est que, quand tu entres sur le terrain, c’est toujours du 50/50.»

 

Dans le rôle du motivateur

 

Blessé aux adducteurs (il devrait revenir sur les terrains début mai), le Nord-Vaudois et capitaine de sa formation était pourtant à l’échauffement, puis sur le banc au côté de ses coéquipiers. Et même s’il n’est pas entré en jeu, il a pris son rôle très à coeur : «J’y ai cru tout du long et je n’ai cessé de distiller des messages positifs à mes coéquipiers.» Menés de quinze points à l’entame du dernier quart et encore de neuf points à cinq minutes du terme, les Genevois ont su s’accrocher pour remporter leur second trophée après celui de 2014. Très entouré après la cérémonie protocolaire, Steeve Louissaint, qui a remporté sa troisième Coupe de Suisse, était forcément un homme comblé : «C’est exceptionnel de vivre de tels moments de joie et de communion. Je suis si heureux.»

 

Lions de Genève – Monthey 78-77 (18-23 12-18 21-25 27-11)

Genève : Kovac (9), Parker (8), Ballard (11), Mladjan (16), Garrett (12); Gravet (2), Timberlake (15), Grüninger (5), Madiamba. Coach : Jean-Marc Jaumin

Monthey : Humphrey (24), Maza (2), Maruotto (2), Heath (12), Young (19); Dubas (14), Barac (4). Coach : Niksa Bavcevic.

Notes : Arena de Genève, 5075 spectateurs (nouveau record).

 

Elfic Fribourg – Winterthour 59-61 (18-8 17-18 10-20 14-15)

 

Fribourg : Rol (9), Brock (11), Zali (12), Davis (10), Turin (11); Fora (5), Dihigo Bravo, Lugt. Coach : Romain Gaspoz.

Winterthour : Halejian (24), Tomezzoli (9), Baumann (15), Wehrli (2), Barnjak (3); Wettach, Eisenring (5), Bosnjak (3). Coach : Daniel Rasljic.

Notes : Arena de Genève, 1000 spectateurs.

 

Défaite d’Elfic : Tiffanie Zali ne trouve pas les mots

 

©ChampiQuelle terrible désillusion ! Une fin de match digne des meilleurs scénarios d’Alfred Hitchcock et un dénouement cruel pour la Tapa- Sabllia Tiffanie Zali (photo) et ses coéquipières, qui ont vécu un véritable cauchemar lors de la finale féminine. Pourtant largement favorites face à Winterthour, les Fribourgeoises se sont effondrées (défaite 61-59) après un premier quart-temps qu’elles ont maîtrisé «avec une juste intensité», selon les propos du coach Romain Gaspoz.

Elfic a, ainsi, vécu à nouveau le mauvais polar de la finale 2016, lorsqu’il s’était incliné à la surprise générale d’un point face aux Tessinoises de Riva. Après le match pourtant, Tiffanie Zali assurait ne pas avoir pensé une seule seconde à l’année dernière. Hébétée, elle ne trouvait pourtant pas d’explication à la défaite des siennes : «C’est très compliqué de trouver les mots dans de telles circonstances. Nous avions tout pour bien faire. Nos adversaires ont été plus combatives que nous en seconde mi-temps. C’est dur de s’incliner ainsi.»

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Aurélien Abla