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A la tête d’Y-Parc
Fabrizio Marzolini a pris ses fonctions ce lundi matin. raposo

A la tête d’Y-Parc

2 septembre 2024 | I. Ro.

Ancien cadre de Leclanché et d’Eaton, Fabrizio Marzolini a pris en mains la destinée du parc technologique.

«Il faut que je m’intègre à l’équipe – nous serons quatre d’ici la fin de l’année – , je dois aussi réfléchir à des offres de services pour maintenir l’attractivité du parc, créer des revenus propres à la société, et voir tout ce qu’on peut améliorer», nous livre en vrac Fabrizio Marzolini à la veille de son entrée en fonctions à la tête d’Y-Parc.

Même s’il connaît déjà bien la situation – il a fait ses études d’ingénieur à la Heig-VD et travaillé durant de nombreuses années chez Leclanché, avant de passer à Eaton Europe – il doit faire connaissance avec toutes les entreprises présentes sur le parc.

Dans ce contexte, la traditionnelle «chicken party» qui aura lieu cette semaine et à laquelle participent des centaines d’usagers du parc tombe à point nommé.

Une bonne image

Le nouveau directeur considère que le parc technologique contribue à donner une image positive d’Yverdon-les-Bains et du canton de Vaud. Avec l’aide de son équipe, il veut la rafraîchir et la dynamiser. «Nous avons des atouts. Par exemple, le train va s’arrêter ici en 2030. On s’en rapproche. Il faut le faire savoir. Genève sera à une heure et Zurich à deux», explique le directeur.

Fabrizio Marzolini considère que cet élément a son importance car tous les résidents du parc se donnent pour mission de diminuer leur empreinte carbone.

Une base solide

Choisi parmi quelque 200 candidats, femmes et hommes, le nouveau directeur connaît bien la région. Il a fait ses écoles à Lausanne puis, dès l’instant où il a suivi les cours de la Heig-VD, il est passé pratiquement tous les jours à l’ouest du parc, voyant le site se développer.

Dans la deuxième partie des années nonante, il s’est établi à Grandson, où il a vécu deux ans, puis a déménagé à Essertines pour un bail de 18 ans. Depuis six ans, il s’est établi à Yvonand.

Un formateur aussi

Fabrizio Marzolini est non seulement ingénieur, mais il aime échanger. Ainsi, parallèlement à son emploi chez Leclanché, il a donné des cours à la Heig-VD et à l’Ecole technique et des métiers de Lausanne (ETML). «A un moment donné, on m’a proposé un poste d’enseignement. J’ai refusé parce que j’avais besoin du côté pratique de l’ingénierie. Je suis industriel dans l’âme. Mais je suis quelqu’un qui aime partager les connaissances. Je trouve que c’est valorisant.»

Au cours de sa carrière, le directeur d’Y-Parc a participé à des projets novateurs. L’un des plus symboliques, même s’il n’a pas (encore?) abouti, est celui de la Serpentine. Parfois, une technologie arrive trop tôt. «Aujourd’hui encore, la voiture autonome n’a pas de base légale», déplore-t-il.

Rompu à l’exercice des échanges, Fabrizio Marzolini est conscient que dans ses nouvelles fonctions il devra développer son réseau. Mais il n’est pas novice en la matière. Chez Leclanché, il a eu de nombreux échanges au niveau international, aussi bien dans le développement des batteries que de la robotique, ou de la transmission d’énergie par induction.


Une procédure de sélection minutieuse

La désignation de Fabrizio Marzolini à la direction d’Y-Parc Swiss Technopole S.A. est le fruit d’une procédure de sélection lancée le printemps dernier par le conseil d’administration de la société.

Un comité de sélection émanant du conseil d’administration et composé du président Pascal Broulis, du vice-président Vincent Dessenne qui représente les entreprises du parc, du syndic d’Yverdon-les-Bains Pierre Dessemontet, de Nadia Mettraux, directrice générale de l’Association pour le développement du Nord vaudois (ADNV), et du directeur par intérim Philippe Pont a examiné les quelque 200 postulations, portant ensuite son attention sur une quinzaine, qui ont été analysées de manière plus détaillée.

Au final, deux ont été retenues, dont celle de Fabrizio Marzolini, qui a occupé les postes d’ingénieur de développement, directeur d’unité d’affaires, vice-président de l’ingénierie et membre de la direction de Leclanché.

Chez Eaton, le directeur d’Y-Parc occupait un poste de cadre et il dirigeait une équipe internationale d’ingénieurs qui conçoit des équipements de conversion et de stockage d’énergie, ainsi que des bornes de recharge pour les véhicules électriques.

Avec cette nomination, Philippe Pont, qui aura assuré un intérim entrecoupé par le passage – moins d’un mois – de la précédente directrice, va pouvoir se consacrer à d’autres projets de vie. Le conseil d’administration d’Y-Parc ui rend hommage dans un communiqué diffusé vendredi dernier.

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