Malgré un septième match consécutif sans connaître la défaite, après le nul face à Brühl samedi aux Peupliers (1-1), Bavois ne parvient toujours pas à s’éloigner de la zone rouge.
Nicolas Gétaz apparaissait visiblement plutôt détendu, le sourire aux lèvres, au moment de prendre le chemin des vestiaires, samedi après le point obtenu par Bavois contre Brühl sur son terrain (1-1). Mais l’expérimenté défenseur le savait bien, son équipe venait de laisser filer une occasion en or d’empocher trois points en lieu et place d’un seul. Une différence qui pourrait bien valoir son pesant d’or en fin d’exercice.
«Au vu du nombre d’opportunités qu’on a eues en fin de partie, je pense qu’on doit gagner cette rencontre. J’espère que nous n’aurons pas à le regretter dans trois journées. Ce qui est sûr, c’est qu’il va falloir se battre jusqu’au bout», disséquait, à chaud, l’ancien joueur d’Yverdon Sport.
Vendanges précoces
Des occasions de remporter la totalité de l’enjeu, les Bavoisans en ont eu pléthore, à l’image du lob légèrement trop enlevé de Mehmed Begzadic, tout juste entré pour Adrian Alvarez, peu après l’heure de jeu. Mais celle qui laissera le plus d’amertume sur les papilles gustatives des joueurs des Peupliers restera sans doute cette action de jeu de la 84e minute, où Idriz Bega, qui touchait là l’un de ses premiers ballons, s’est inexplicablement résolu à effectuer un dribble de trop alors que le but saint-gallois s’offrait, vide, devant lui.
Un manque de lucidité qui contrastait avec celle dont a fait preuve Nicolas Gétaz au moment de remettre les deux équipes à égalité, à la 27e minute de jeu, après que les siens avaient encaissé l’ouverture du score une douzaine de minutes plus tôt. «On aurait dû se montrer beaucoup plus tranchants à la finition, avoir cette envie de faire la différence. C’est en tout cas ce que j’ai essayé de faire lorsque la balle est arrivée dans mes pieds. Parfois, un ballon bien placé suffit, et ça a été le cas», souriait le seul buteur nord-vaudois de l’après-midi.
L’invincibilité se poursuit
Malgré l’aspect frustrant que revêtait ce partage de l’enjeu avec la formation saint-galloise, les Bavoisans ont poursuivi leur série d’invincibilité, qui est désormais de sept matches. Un chiffre encourageant selon Nicolas Gétaz, qui refuse cependant de le considérer comme une réussite en soi: «Cela montre qu’on travaille dans la bonne direction, c’est sûr. Mais il ne faut pas oublier non plus d’où l’on vient, on récolte ce que l’on a semé. Avant d’être invaincus aussi longtemps, on a aussi eu un long passage à vide où on enchaînait les défaites. Ça a changé, et il faut tout faire pour que ça dure encore.»
