Logo

Ambassadrice yverdonnoise au Japon

4 juillet 2014

Fan du Japon depuis ses 12 ans, Debora Martinez s’envolera, le mois prochain, pour Fukuoka. Elle y vivra et y étudiera durant une année.

Debora Martinez et le responsable du Rotary Youth Exchange d’Yverdon, François Gillet.

Debora Martinez et le responsable du Rotary Youth Exchange d’Yverdon, François Gillet.

Debora Martinez a démissionné de la présidence du Conseil des jeunes d’Yverdon- les-Bains, pour partir découvrir l’Asie avec le Rotary Youth Exchange, un programme d’échange proposé par le Rotary club (voir dessous). Elle s’envolera, le 18 août, pour vivre un an à Fukuoka, une ville d’un million et demi d’habitants, située sur l’île de Kyushu, au sud du Japon.

«Je cherchais un moyen de partir au Japon et j’ai découvert ce programme sur internet. Il est très utilisé en France et c’est un moyen peu coûteux d’aller apprendre une langue », explique la jeune femme de 18 ans, qui admire ce pays et sa culture depuis ses 12 ans. Elle a déposé sa candidature pour ce voyage en août dernier. C’est en regardant des films d’animation et en lisant des BD japonaises qu’est né l’intérêt de Debora Martinez pour le pays du soleil levant.

«Cela sera mes premiers pas en Asie, se réjouit-elle. Je crois que je ne réalise pas encore.» Pour se préparer à ce changement d’horizon, l’Yverdonnoise prend depuis six mois des cours de japonais. «Comme nous ne sommes pas beaucoup à ce cours, nous apprenons la langue, mais aussi la culture, comme le fait de manger avec des baguettes, de pratiquer la cérémonie du thé, de boire en publique en se cachant la bouche, ou encore la façon de prendre un bain au Japon», rigole-t-elle.

Debora Martinez a déjà échangé quelques e-mails avec sa première famille d’accueil. «Je vivrai dans la banlieue de Fukuoka, à une heure de train et de métro du gymnase», explique- t-elle, en craignant de se perdre. Elle commencera les cours dans un gymnase catholique pour jeunes filles, le 1er septembre. «C’est un gymnase très réputé, et je devrai porter un uniforme avec le col fermé jusqu’en haut et une jupe qui descend jusqu’aux chevilles. L’établissement n’est cependant pas réservé au chrétien, au Japon la plupart des gens sont bouddhistes ou athées.»

Maintenant que Debora Martinez a terminé ses examens avec succès, elle peut commencer à préparer ses valises, en les remplissant de chocolat et de divers cadeaux pour ses familles d’accueil. Lors de son absence, elle prêtera sa chambre à une étudiante allemande, voyageant avec le même programme d’échange.

Muriel Aubert