Les interclubs reprennent ce dimanche. Finaliste malheureux en mai dernier, le BC Yverdon repart avec un effectif quasi inchangé. Celui qui a fait son succès ces dernières années.
Le badminton yverdonnois connaît une période faste dans les compétitions par équipes. Anthony Dumartheray et ses troupes ont atteint les playoffs de LNA lors des quatre dernières saisons. Ils restent même sur une finale perdue pour pas grand-chose face à Trogen-Speicher, en mai dernier. Les larmes ont séché, et le BCY repart pour une nouvelle campagne, dimanche à Brigue (11h), avec les mêmes femmes et hommes qui font son succès.
A une exception près, tout de même, puisque Nicolas Franconville est officiellement de retour dans la Cité thermale. Le jeune Urbigène, sacré champion de Suisse en titre en double messieurs et en interclubs avec Trogen-Speicher, où il a été prêté l’exercice précédent, aura sa place à part entière dans l’effectif nord-vaudois. Un renfort important.
Les autres Suisses de l’équipe, des régionaux, sont tous restés, prêts à batailler pour confirmer les résultats récents. «L’objectif principal est de se qualifier pour les playoffs, affirme Anthony Dumartheray. Si on y est, alors ce sera d’essayer d’aller chercher le titre.» Celui-là même qui a toujours échappé à Yverdon lors des trois finales disputées dans son histoire.
La nouvelle génération du BCY n’en a disputé qu’une, celle du printemps dernier. Les jeunes ont appris de cette expérience et ils pourront compter sur le même groupe de renforts étrangers pour tenter de se hisser dans le top 4, d’abord, puis sur la plus haute marche du podium. Arnaud Merklé, Lucas Corvée, Fabien Delrue, Joran Kweekel, Ciara Torrance et Maike Fruergaard se partageront les rencontres cet hiver, tandis que le club a assuré ses arrières avec quelques mercenaires de plus parmi les réservistes.
La principale variable concernera la disponibilité des joueurs, suisses ou étrangers, à chaque week-end d’interclubs. «Cette saison, on a plus de joueurs de chez nous qui disputent des tournois à l’étranger. On risque d’être parfois quelque peu diminués, estime Anthony Dumartheray. On a encore quelques inconnues sur les trois premières rencontres, par exemple.»
La présence des uns et des autres dépendra des parcours réalisés sur la scène internationale. Ces tournois constituent une réelle interface de progression pour ceux qui y tapent dans le volant, ce qui peut devenir un atout pour le BCY dans les moments chauds, quand l’équipe sera au complet. «Il faut être parmi les quatre premiers, puis avoir la grosse équipe pour les playoffs», espère le multiplie champion national, qui mériterait tant de décrocher le titre suisse de LNA avec les siens.
