Baulmes perd trois joueurs et s’incline
24 août 2009Les Baulmérans étaient bien entrés dans la partie, jusqu’à l’expulsion de Richard Massolin, après vingt minutes de jeu.
La poche droite ou la poche gauche? Après avoir hésite un petit instant, Antoine Salamolard, arbitre de la rencontre entre Baulmes et Guin, a fini par opter pour la droite, celle où se cachait le petit carton rouge brandi envers Richard Massolin après vingt minutes de jeu. Sévère? Peut-être, tant la main, certes flagrante, du défenseur français, a certes annihilé une occasion pour les Fribourgeois, mais rien ne dit que l’attaquant se serait présenté seul devant Christopher Meylan, les défenseurs baulmérans revenant à grandes enjambées. La décision de M. Salamolard d’expulser Massolin a ainsi été le tournant d’une partie jusque-là dominée par les joueurs de Christian Mischler, lesquels se sont même permis le luxe d’inscrire le 1-0 en infériorité numérique, sur la lancée de leur bon début de match.
Superbe lob de Bendavid
Dan Benvadid s’infiltrait en effet dans la défense, effectuait un relais à une touche de balle avec Dario Drago, et envoyait une merveille d’extérieur du pied au-dessus d’un Adrian Schneuwly un peu trop avancé. La question était alors double: combien de temps Baulmes, à 10 contre 11, allait-il conserver cet avantage et surtout, allait-il le conserver jusqu’à la fin de la partie? La réponse tombait trois minutes plus tard, Marc Rotzetter inscrivant le but le plus chanceux de sa carrière, du genou droit, après un double miracle de Christopher Meylan, qualifié pour la première fois sous ses nouvelles couleurs. Le même portier sauvera son camp à de multiples reprises avant la pause, avant que Rotzetter, encore lui, ne profite d’un mauvais alignement de la défense pour inscrire le 1-2 dès le retour des vestiaires.
Baulmes perdait alors son football et craquait en toute fin de partie, encaissant le 1-3 suite à une frappe du gauche de Lukas Schneuwly, et finissant même à 9, puis à 8, Christopher Nzinga expliquant sa façon de voir à M. Salamolard sitôt le dernier coup de sifflet effectué par celui-ci. Baulmes a craqué et n’a pas tenu ses nerfs. Dommage, car le début de partie était prometteur. Très prometteur…