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Briscars, Briscars masqués ohé ohé!
Grandson, 29 août 2016. Hôtel du Lac, remise des Briscars. © Michel Duperrex

Briscars, Briscars masqués ohé ohé!

31 juillet 2020 | Edition N°2763

Stupeur, le Ballon d’Or a été annulé! Rassurez-vous, les Briscars seront, eux, bel et bien décernés cet été! Comme toujours, ce sera à vous, chers lecteurs de La Région, de consacrer ceux qui ont marqué cette drôle de saison 2019 (surtout) – 2020 (un peu) du foot des talus. Pour cela, vous pouvez soutenir les nominés des neuf catégories de cette 10e édition en cliquant sur le lien au bas de cette page. Fin des votes le dimanche 9 août.

Briscars du meilleur film

Récompense l’équipe à créditer du meilleur parcours.

Champagne (2L), pétillant. Dans leur bulle, les Champagnoux ont survolé le championnat, comme la barge de Jabba le Hutt survole la mer de dunes de Tatooine, sans l’ombre d’un adversaire à sa hauteur. Flûte, il n’y a pas eu de promotion au bout!

Suchy (4L), Snowpiercer. En perpétuellement mouvement à toute vitesse vers l’avant, comme le veut l’idéologie de son coach Yann Rouilly, le train sécheron a tout détruit sur son passage, sans égarer le moindre point. Un voyage parfait qui aurait mérité meilleur sort.

Chavornay II (5L), les jeunes loups aux dents longues. Nymeria, Fantôme et Lady n’ont qu’à bien se tenir. Tout comme la meute des Stark dans Game of Thrones, celle d’En Courtes-Raies a les crocs. Elle a mangé tout cru ses adversaires cette saison, récoltant huit victoires en autant de matches, mais est restée sur sa faim à cause de l’annulation d’un championnat qu’elle dominait.

Briscar du meilleur film d’auteur

Récompense une équipe sympathique pour ses efforts

Yvonand (3L), Next Level. Le néo-promu est passé au niveau supérieur avec mention, puisqu’il était 3e de son groupe quand le réseau a buggé. Game over.

Grandson-Tuileries (2L), Les 100. Comme dans la série télévisée, les Grandsonnois ont envoyé une bande de jeunes  pour tenter de survivre en 2e ligue, avec tous les dangers que cela comporte. Le virus a finalement permis aux Bocans d’avoir droit à une deuxième chance.

Vallorbe-Ballaigues (4L), les valeurs de la famille Val-Bal. Les studios vallorbiers ont été redimensionnés après quelques années de grandeur en 2e inter. Habitués au seconds rôles,  les acteurs du cru se sont retrouvés en tête d’affiche, et le résultat s’est avéré plutôt bon.

Briscar du meilleur acteur

Récompense le joueur le plus brillant.

Rui Fernandes (Orbe), alias Speedy Gonzalez. Arriba arriba, la souris la plus rapide de tout le Puisoir! Joueur complet, le défenseur central au format de poche fait tout juste avec et sans le ballon. Et comme de toute façon il le touche avant les autres…

Lyazid Brahimi (Champagne), Bond, James Bond. Joueur élégant, capable de tout faire avec le ballon, habile devant le but et dans le jeu aérien, malin et, aussi, insupportable avec ses adversaires: «Pitchou» n’a-t-il pas tout de l’agent spécial?

Joao Caseiro (Centre portugais d’Yverdon), le Punisher. Comme le justicier de la série, l’attaquant du CPY ne laisse aucune chance à ses adversaires, qu’il ne traduit jamais devant la justice. Il affronte et frappe.

Briscar du meilleur second rôle

Récompense le meilleur homme de l’ombre.

Valentin Cottens, le Cris Johnson du FC Rances. Petit par la taille, grand par l’implication. Comme Nicolas Cage dans Next, le capitaine ransignolet donne l’impression de pouvoir anticiper l’avenir tant il sent bien le jeu.

Jérémy Dyens (Bonvillars), l’oeil du tigre. Il n’est pas le plus grand sur le ring, mais le gardien bonvillarois est celui qui est le mieux placé, qui saute le plus haut et qui bondit le premier. Il y a quelque chose d’animal en lui, et ça lui permet de gagner des points à lui seul.

Axel Poncet (Champvent), Marathon Man. Cours, Axel, cours! Figure du club au Battoir, le demi relayeur n’a pas son pareil lorsqu’il s’agit de se dépenser pour ses couleurs. Il n’est jamais loin des 12 km d’effort par match et entraîne ses coéquipiers dans son sillage.

Briscar du meilleur espoir

Récompense le meilleur jeune joueur.

Matthieu Bilancioni (Thierrens), le Tom Holland du Marais. Comme Peter Parker, alias Spider-Man, et le jeune acteur britannique qui lui prête ses traits, le demi de 18 ans s’est intégré sans peine parmi les Avengers de Thierrens. Pour sa première saison officielle avec la «une», il a impressionné par sa technique et une vitesse qui n’a rien à envier à celle de l’homme-araignée.

Benito Ngoma (Yverdon Sport II), un acteur qui monte. Capable de jouer en 10 ou sur l’aile, également habile devant le but, le jeune homme de 18 ans est à suivre de près: ses performances en 2e ligue lui permettent, depuis cet été, de partager de temps à autre la loge des stars de la «une» d’YS lors des répétitions.

Alan Guex (Rances), Hulk. Il a gagné sa place de titulaire à même pas 17 ans, et il l’a bien mérité. Comme Bruce Banner, il ne faut pas énerver le jeune homme au caractère bien trempé, qui traduit sa rage par une sacrée force de percussion.

Briscar du meilleur réalisateur

Récompense le meilleur chasseur de buts.

Tiago De Oliveira (Ependes II, 5L), 21 buts, Le Chasseur. Dans la surface, rien n’échappe au buteur des Grenouilles, véritable renard des surfaces capable de finir le travail des deux pieds et de la tête. Mieux vaut ne pas être sa proie.

Joé Casella (Donneloye, 3L), 11 buts, plus fort que Lucky Luke. Le goleador des Oies a dégainé si vite, qu’il a utilisé toutes ses cartouches après six rencontres seulement. Son ombre essaie encore de le rattraper.

Simon Maiorano (Suchy, 4L), 19 buts, la crème double. Nominé dans la catégorie du meilleur espoir 2019 après avoir inscrit 21 buts sur une saison complète, le sniper de Suchy en a cette fois inscrit 19 en un demi-championnat. Quand on fait monter la crème à ce point, il faut s’inscrire au Meilleur Pâtissier!

Briscar du meilleur assistant réalisateur

Récompense l’homme de la dernière passe.

Guillaume Riss (Vallorbe-Ballaigues), Octopuss. On l’a tous vécu sur les terrains: soudain, une immense tentacule surgit de nulle part, sans crier gare, pour nous piquer le ballon. Fidèle durant le premier tour à Val-Bal après la disparition de la 2e inter, le longiligne défenseur central a pris place au milieu de terrain en 4e ligue. En plus de récupérer tout un tas de balles avec six de ses huit jambes, il en a profité pour utiliser les autres au service des attaquants.

Frédéric Magurano (Baulmes), western spaghetti. «Ikel», comme on le surnomme sur les tournages, c’est le mec du film qui survit à tout, infatigable, et à qui il reste toujours une balle dans son Colt. Le capitaine trentenaire du FC Baulmes est toujours le plus endurant et un des plus rapides de la bande. Depuis son couloir, il en fait profiter ses coéquipiers.

Yann Koffi (Thierrens), des assists de Génie. On ne sait pas si le joueur à vocation offensive chante aussi bien que Will Smith dans la version 2019 d’Aladdin, mais les passes décisives délivrées par le Thierranais ont une certaine magie qui n’a rien à envier à l’esprit bleu sorti de la lampe.

Briscar du meilleur producteur

Récompense le meilleur entraîneur.

Philippe Demarque (Champvent), la passion du détail. Tous les juniors de la région lui serrent la main quand ils le croisent. Connu comme John Travolta sur Hollywood Boulevard, l’Urbigène connaît lui aussi tout le monde et ne laisse rien au hasard. Il est le spécialiste en technologies, qui suit ses hommes par GPS.

Jean-Yves Bonnard (Champagne), le James Cameron de la région. Qu’il dirige le casting d’Avatar, de Titanic, de Val-Bal ou de Champagne, «JYB» hisse toujours son œuvre en tête du box-office. Les studios La Sarraz l’ont engagé pour ça.

Elio Rossi (Valmont), un chef d’orchestre à la Clément Mathieu. À la manière du surveillant et professeur de musique des Choristes, le technicien a tenté de ramener une certaine sérénité et un peu de calme sur et hors du terrain à Chamblon, ainsi que de mettre l’accent sur la formation.

Briscar de la meilleure histoire originale

Récompense la meilleure anecdote.

Onze hommes et un coup fin. À peine devenu papa qu’Osman Suljic était déjà de retour sur le terrain avec Bosna Yverdon. Ses coéquipiers ont tout fait pour lui permettre d’inscrire un but afin de célébrer la naissance de son fils, survenue la veille. Il a cependant fallu attendre la 92e minute pour que le demi fasse trembler les filets lors de la victoire 8-1 contre Crissier II.

Les sangliers II et III, le retour. Ils arrivent affamés, grognards, sur la pelouse de la Gravière. Ils grattent le sol dans la nuit et s’en vont une fois le ventre rempli. La légende est connue au FC Montcherand, et elle s’est répétée en automne dernier –  rendant encore une fois la pelouse inutilisable  –… et de nouveau au printemps! Quand est-ce que les adorateurs du club, adeptes de la broche, se décideront-il à engager Obélix pour endiguer le phénomène?

Le dernier des dinosaures. On a trouvé des traces de pas du Jurassique dans le Jura? Un specimen foule toujours la pelouse de La Sagne. À 44 ans, Pascal Cuendet entame sa 29e saison avec le club cher à son cœur. Le diplodocus du FC Sainte-Croix ne pouvait quand même pas s’éteindre après un virus.

 

Votez et élisez vos joueurs et vos équipes favoris en cliquant sur le lien: https://www.laregion.ch/briscars-2020/ 

Rédaction