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Cablecom a fait ses cartons

21 août 2014

Comme annoncé, l’opérateur, implanté depuis une dizaine d’années à Yverdon-les-Bains, a quitté la Cité thermale au profit de Renens. Avec une centaine d’emplois dans ses cartons.

D’abord installé dans le premier immeuble du site, UPC Cablecom s’était ensuite installé dans le bâtiment occupé par la société Guinchard, à la rue de Galilée.

D’abord installé dans le premier immeuble du site, UPC Cablecom s’était ensuite installé dans le bâtiment occupé par la société Guinchard, à la rue de Galilée.

Comme annoncé il y a bientôt une année (voir La Région Nord vaudois du 26.09.13), la quasi totalité des employés de la société UPC Cablecom, qui assurait, depuis une dizaine d’années, l’essentiel de son service à la clientèle depuis ses locaux yverdonnois, ont quitté la Cité thermale.

En effet, depuis lundi dernier, la centaine de collaborateurs, jusqu’ici occupés dans un immeuble du Parc scientifique et technologique (Y-Parc), ont déménagé dans les locaux du nouveau site romand de l’entreprise, basé à Renens. Ces derniers, situés à proximité de la gare, ont notamment été choisis pour leur proximité avec d’autres acteurs du secteur comme Orange, Sunrise, ou encore Siemens.

«A noter qu’il s’agit bien d’un déménagement et que personne n’a été licencié», assure-t-on du côté d’UPC Cablecom qui précise que les nouveaux locaux sont loués à long terme, «l’objectif étant de renforcer notre présence dans ce centre urbain de Suisse romande».

Quant à la présence de l’opérateur à Yverdon-les-Bains, elle se résume désormais à des installations techniques et à un interlocuteur pour les clients. A noter encore que si, lors de son annonce, ce départ avait provoqué la déception des milieux de la promotion économique, on tente aujourd’hui de prendre la nouvelle avec philosophie.

«Il faut faire la distinction entre deux choses. C’est vrai que, d’un point de vue économique, la perte de cent emplois ainsi que celle d’un bon locataire pour le propriétaire est une très mauvaise nouvelle, regrette le directeur d’Y-Parc, Sandy Wetzel. Maintenant, en ce qui concerne l’activité et l’implication de cette société sur le site, la perte est moins importante.»

Enfin, le bail, qui court jusqu’à la fin du mois, une fois échu, des travaux seront entrepris dans les locaux jusqu’ici occupés par UPC Cablecom. «Afin de pouvoir louer des surfaces moins importantes (Cablecom occupait 2000m2) et permettre d’autres activités», explique le directeur d’Y-Parc qui ne cache pas que des discussions existent déjà avec de possibles repreneurs.

Raphaël Muriset