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C’est un rêve qui se réalise

25 octobre 2024 | Texte : Manuel Gremion Photo : Antoine Gauci - Lausanne Hockey Club
Edition N°3817

Le jeune Bavoisan Gaël Haas était en tenue, sur le banc du LHC, mercredi lors du derby contre Genève-Servette.

Appelé à rejoindre les entraînements de la première équipe mardi, en raison des blessures en défense dans les rangs du Lausanne HC, Gaël Haas a eu l’immense bonheur d’enfiler le chandail des Lions, mercredi, pour le derby de National League contre Genève-Servette, remporté 3-2 par les Lausannois aux Vernets.

Le Bavoisan de 17 ans s’est contenté de suivre la rencontre depuis le banc, mais a ainsi pu vivre son premier match dans l’élite de l’intérieur. Un grand moment pour celui qui a été formé à Vallorbe et à Yverdon, avant de rejoindre la relève du LHC, où il joue habituellement pour les M20. «Les gars sont cool et m’ont bien intégré, appréciait le jeune défenseur, après la rencontre à Genève. Ce premier match, même si je n’ai pas touché la glace, a constitué une belle expérience, un bon début. Normalement, je vais rester avec la première équipe encore quelques semaines, alors on va voir ce que ça donne!»

Le fait de se retrouver dans un vestiaire de National League, et en plus de figurer sur la feuille de match pour un derby, avait quoi de rendre nerveux Gaël Haas: «Pour être franc, je ne me rends pas encore compte de la situation. C’est un rêve qui se réalise et, en plus, c’était le derby du lac, quelque chose de spécial. Il y avait un peu de nervosité, oui, mais honnêtement, j’ai réussi à rester calme et, sur ce point, je suis content de moi.»

Défenseur de taille, le Nord-Vaudois va profiter de ces moments privilégiés pour se faire une première idée du haut niveau. «C’est sûr que ce sont des plans futurs me concernant, reprenait-il. On ne va pas me demander de jouer le power-play! Il s’agit juste d’apprendre, de prendre de l’expérience et de jouer mon jeu.» Dans un style plus proche de celui d’Aurélien Marti, dur dans les duels et bon défensivement, que celui, offensif, d’un David Sklenicka.