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Champagne passe le cap des 1000 âmes

29 juillet 2013

Le village nord-vaudois a accueilli sa 1001e habitante jeudi dernier. Il espère être reconnu comme centre local par le Canton, mais n’a toujours pas obtenu de réponse.

Aline Fischer, la 1001e habitante de Champagne, a reçu deux bouteille de vin estampillées au nom du village et un bouquet des mains du syndic.

La population de Champagne a augmenté de près de 25% en quatre ans, puisqu’elle est passée de 793 en 2009, à un peu plus de 1000 en 2013, notamment avec la création du quartier Clos Libert. «Environ 20 villas et 30 appartements ont été bâtis, soit des logements pour 150 à 180 personnes. Pour le reste, de vieilles bâtisses ont été rénovées», explique le syndic Marc-André Cornu.

La Municipalité recevait, jeudi dernier, Aline Fischer, la 1001e habitante du village, afin de marquer ce cap symbolique. Cette Neuchâteloise de 25 ans, qui auparavant habitait Bôle, a déplacé ses papiers dans la Commune nord-vaudoise en juin dernier.

La croissance démographique ne représente pas un but en soi pour Marc-André Cornu, et il trouve important de la maîtriser. «Par contre, elle permet de garder une vie associative tant culturelle que sportive très importante et d’assurer à nos commerçants un avenir pérenne», se réjouit-il.

Pas encore un centre local

L’objectif aujourd’hui pour la commune nord-vaudoise est d’être reconnu centre local dans une nouvelle adaptation du Plan directeur cantonal, ce qui lui permettrait de se développer encore davantage. Aux yeux de Marc-André Cornu, Champagne répond aujourd’hui à l’ensemble des critères requis, depuis l’ouverture en juin dernier d’un cabinet médical.

«Dans les faits, nous sommes un centre local, puisque nous agissons comme réceptacle des communes voisines tant au niveau des commerces que de la quinzaine de sociétés locales implantées dans notre village qui totalisent, entre toutes, 1000 membres», souligne le syndic. Et d’ajouter: «Nous avons fait une demande et attendons toujours des nouvelles du Conseil d’Etat.»

S’il se trouve encore dans le village de vieux édifices à rénover, il ne reste plus qu’une seule parcelle vide en zone à bâtir. «En cas de réponse négative, il ne serait pas aisé de continuer à nous développer et nous ne pourrions que très difficilement obtenir de nouvelle zone constructible», conclut-il.

 

Sonia Délèze