Grandson – A l’occasion de la Journée des châteaux suisses, de nombreuses activités sont prévues, dimanche, au cœur de la forteresse de la Cité d’Othon.
L’ancienne forteresse de Grandson dévoilera ses trésors et ses mystères, ce dimanche, à l’occasion de la deuxième édition de la Journée des châteaux suisses. «L’année dernière, nous avons axés les activités pour un public adulte, mais, cette fois-ci, elles seront davantage destinées aux enfants», confie Sylvie Gellein, directrice de la Fondation du Château de Grandson.
Ainsi, du donjon au chemin de garde, en passant par les tours, les enfants traverseront les vestiges de cette ancienne forteresse à la recherche d’un trésor. S’ils répondent correctement au questionnaire, ces chasseurs d’un jour seront dignement récompensés, puisque des «thalers» et des «vrenelis», de succulentes pièces de monnaie au goût chocolaté, seront remis aux loyaux participants. A côté de cette ruée ve rs l’or, des jeux d’épreuves médiévales -tir à l’arbalète et échasses ne manqueront certainement pas d’émerveiller le jeune public, qui pourra également s’amuser à taper sur un rat en peluche.
Pour les adultes, des visites exclusives des appartements privés seront proposées.
Seule représentante du Nord vaudois au sein de l’association Les châteaux suisses (voir encadré), la forteresse compte attirer plus de 200 visiteurs, soit deux fois plus qu’un dimanche d’octobre ordinaire. «Faire partie de cette association nous offre une bien meilleure visibilité au niveau national et la possibilité de prendre part à des actions communes, avec Suisse tourisme et RailAway notamment», constate Sylvie Gellein.
Journée des châteaux suisses, dimanche, dès 8h30. Tarif ordinaire. Infos sur www.chateau-grandson.ch
Les autres forteresses absentes de la fête
Sites romains, Clunisiens ou mégalithiques, le Nord vaudois regorge de vestiges du passé. Mais il compte aussi son lot de châteaux forts, comme celui d’Yverdon-les-Bains et de Champvent.
Pourtant, ces deux derniers ne participent pas à la Journée des châteaux suisses. «Cet événement est réservé à nos membres», explique Marta Sofia dos Santos, vice-présidente de l’association Les châteaux suisses. Pour faire partie de ce cercle, les châteaux doivent remplir plusieurs conditions, à savoir, notamment, être ouvert au public -ce qui n’est pas le cas du Château de Champvent- et s’affranchir d’une cotisation annuelle de 10 000 francs. «Payer une telle somme ne nous paraissait pas indispensable, surtout que nous sommes déjà membres de l’Association des châteaux vaudois», confie François Armada, vice-président de l’Association des amis du Château d’Yverdon-les-Bains.
«Cette cotisation permet de créer des campagnes publicitaires nationales et de rétribuer la personne qui s’occupe de la promotion des 18 sites», justifie la directrice de la Fondation du Château de Chillon.