Logo
Au coeur de la nature
Jérôme Chapuis en plein entraînement dans un cadre idyllique, à Saint-Pantaléon-les-Vignes (Drôme).

Au coeur de la nature

19 mai 2017 | Edition N°2000

VTT trial – Alors que la saison internationale commence demain en Belgique, Jérôme Chapuis s’est préparé au sud de la France avec un nouvel entraîneur.

Jérôme Chapuis s’est préparé pour être plus fort que jamais. ©Michel Duperrex

Jérôme Chapuis s’est préparé pour être plus fort que
jamais.

Un obstacle après l’autre, un bond après l’autre, Jérôme Chapuis tente de passer un cap supplémentaire, entouré d’un nouvel entraîneur depuis la fin de l’année dernière. A 26 ans, le trialiste de Champvent est toujours prêt à tous les sacrifices pour sa passion, quitte à passer des nuits d’hiver dans son véhicule, au cœur de la nature du sud de la France.

En vue de la reprise de la saison internationale, le 21e de la hiérarchie mondiale en catégorie 20 pouces a partagé son temps entre son domicile chanvannais, Montpellier -où son amie, une triathlète suisse, possède un appartement- et la région d’Istres, où est basé son coach, Franck Martini. «Il m’est régulièrement arrivé de dormir dans mon van, sur les sites d’entraînement, se marre Jérôme Chapuis. C’est spécial, confiné, mais j’aime bien ça.»

La fin justifie les moyens. Réputé pour son exigence, son entraîneur est aussi celui de Gilles Coustellier, un Français n° 4 mondial en 26 pouces. Avec encore le jeune Morgann Perez, le Nord-Vaudois de la bande a trouvé un cadre stimulant. «On sent une belle dynamique, de la synergie entre nous. Et ça pousse à ne rien lâcher, histoire que l’autre ne prenne pas trop d’avance dans sa préparation.»

 

Préparation complète

 

Désormais, l’équilibriste s’entraîne de façon plus spécifique, après avoir revu sa technique de base, afin de continuer à progresser. «Le travail a parfois été rébarbatif et le volume a considérablement augmenté, mais j’en ai perçu les fruits ces derniers temps», se réjouit l’athlète, qui tâche de mettre tous les atouts de son côté : exercices de respiration, approche mentale, nutrition ultra-rigoureuse, perte de poids, tout y passe.

Ceci dans un but précis : celui de réintégrer le top 15, voire le top 10 mondial. «Mais on va faire les choses par étapes. Si tout se passe bien, je devrais être rodé courant juillet», estime le vice-champion de Suisse, qui espère reconquérir l’or national également.

 

Objectif Chine

 

En panne sèche d’énergie le week-end dernier, à l’occasion de l’ouverture du circuit national, Jérôme Chapuis ira faire des tests sanguins la semaine prochaine, au retour de la première manche de Coupe du monde, en Belgique. «Depuis, j’ai pris énormément de temps pour me reposer. On verra ce que ça donne à Aalter. Je marche sur le fil jusque-là», souligne le trialiste.

Alors que les Championnats d’Europe se dérouleront en France cet été, le trial intégrera les Mondiaux de cyclisme urbain (avec l’eliminator et le BMX freestyle), qui se dérouleront en Chine, à la fin de l’automne. «Il faudra faire un break entre la fin de saison habituelle et cette échéance», prévoit le Chanvannais, qui compte bien être du voyage.

Enregistrer

Manuel Gremion