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Au Comptoir depuis belle lurette… ou presque

24 mars 2017
Edition N°1962

Yverdon-les-Bains – Le 43e Comptoir du Nord vaudois ouvre ses portes ce soir à 16h. Parmi les exposants, il y a ceux qui comptent encore leurs éditions sur les doigts d’une main et ceux qui font figure de piliers de la manifestation. Petit panorama entre deux coups de pinceau.

Pierre Picard et Youri Picard (au centre), père et fils, patrons de Confort-Lit, en pause entre deux installations de meubles. ©Carole Alkabes

Pierre Picard et Youri Picard (au centre), père et fils, patrons de Confort-Lit, en pause entre deux installations de meubles.

Ça y est ! La plus grosse manifestation du Nord Vaudois est à quelques heures de coup d’envoi. Avant que le site des Rives du Lac ne soit pris d’assaut par les 50 000 visiteurs attendus, La Région Nord Vaudois a rencontré, hier, quelques exposants -peu ou très expérimentés-, pendant qu’ils peaufinaient leurs vitrines d’un temps.

 

Le doyen est dans la saucisse

Parmi les près de 140 exposants présents cette année, Ogiz S.A. Peut se targuer d’être le doyen du Comptoir : la boucherie familiale a participé à toutes les éditions. «Mes parents sont venus lors de la première édition avec quelques poulets et un petit gril ; j’ai toujours baigné dans cette ambiance-là», raconte Jean-Claude Ogiz, patron de la société éponyme, basée à Yverdon-les-Bains.

«C’est une belle occasion pour prendre du temps avec nos clients, pour discuter tranquillement», ajoute-t-il. Depuis quelques années, sa fille et son beau-fils reprennent, petit à petit, la main sur les activités de l’entreprise. On peut parier que le fameux restaurant Ogiz installera encore son damier rouge à maintes reprises.

Même domaine, autre expérience. Burgerland, positionné à l’extérieur, devant l’entrée principale, vient délecter les amateurs de hamburgers depuis sa propre création, il y a cinq ans. Toujours en mouvement, l’enseigne se présente comme une alternative en proposant de la restauration rapide, mais avec des produits frais et régionaux. «J’apprécie tout particulièrement cette manifestation, en tant qu’Yverdonnois. Ça me permet de participer à ma façon à l’activité de la région», explique Bruno Ayache, patron de l’enseigne.

 

Une affaire de famille

Une autres enseigne à tout de suite fait le choix d’avoir son stand au Comptoir, mais depuis 27 ans déjà. Confort-Lit S.A. Fait partie de ceux qui ont le plus de surface au Comptoir.

Fondée en 1989 à Yverdon-les-Bains, l’entreprise est aujourd’hui tenue par les Combiers Pierre et Youri Picard, père et fils. «Nous prenons toujours plaisir à faire découvrir notre société. Cette année nous proposons même un stand plus spacieux pour présenter nos nouveautés aux magasins.»

Dans le même domaine d’activité, Bonzon Literie – Décoration Sàrl expose depuis 1983. «Mes parents n’avaient jamais participé au Comptoir. Une fois que j’ai repris l’entreprise familiale, je trouvais important de me présenter, c’était l’occasion parfaite», avance Pierre-André Bonzon, patron du magasin. L’Yverdonnois précise : «En plus de la visibilité, le stand nous permet de vendre. Je me souviens d’un client qui était reparti avec une literie complète, un dimanche matin, alors qu’il ne voulait acheter que des appareils ménagers», raconte l’homme, fier de travailler au quotidien avec sa femme, Monique, depuis plus de 33 ans.

 

Se faire connaître

Pour beaucoup de petits exposants, le Comptoir est surtout une bonne manière de se faire connaître. «C’est une bonne manière pour nous de faire connaître ce que l’on fait», explique Philippe Perey, qui s’occupe de la Ressourcerie. Sur son stand, présent depuis la création il y a 5 ans, des meubles ou objets récupérés à la déchetterie et relookés, par des personnes en insertion sociale, dans l’objectif de leur donner une seconde vie.

 

Première fois

La venue de la Maison d’Ailleurs peut donner l’impression de figure d’exception, au milieu d’une majorité commerciale. Le musée, hôte d’honneur et présent pour la première année, propose un stand qui revient sur ses expositions des cinq dernières années. «Je ne pense pas que nous soyons très différents des commerces de détail. Nous proposons des produits culturels et les thématiques que nous traitons ont un aspect familial, un peu à l’image des entreprises familiales », explique Marc Atallah, directeur de la Maison d’Ailleurs.

Il s’agit aussi de séduire une clientèle nord-vaudoise qui peine encore à franchir les portes du musée. «Seulement 10% de notre public est de la région yverdonnoise, nous voulons montrer ce que nous faisons hors de nos murs et veillons à ce que nos expositions soient accessibles pour tous», ajoute Marc Atallah.

Dix jours sont à disposition pour rencontrer près de 140 exposants. Bon comptoir !

Bayron Schwyn

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