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Croissance constante et adaptation continue
Devant l’olivier que la fidèle caissière a reçu, de g. à dr.: Pascal Henchoz (vice-président), Pierre Guignard (président), Mariette Petermann (trésorière), Sophie Croisier (secrétaire), Hermann Gerber, Amaury Leibundgut (gérant du Séchoir) et Yann Grin.

Croissance constante et adaptation continue

14 avril 2025 | Textes et photos: Roger Juillerat
Edition N°3927

Les coopérateurs du Séchoir à herbe de la plaine de l’Orbe ont dressé le bilan de l’année dernière, marqué par une augmentation des tonnages de production. Une nouvelle halle est en construction sur leur site.

Sécher des fourrages conventionnels et bios, ainsi que produire des granulés de paille, en pellets ou émiettés: c’est la mission du Séchoir à herbe de la plaine de l’Orbe, qui a encore connu la croissance l’an dernier avec des tonnages en hausse dans tous les secteurs de son activité et de sa production. Comme l’ont démontré les chiffres présentés mercredi par Amaury Leibundgut, le gérant de la coopérative, elle-même présidée par Pierre Guignard, de Rances.

«Nous avons 890 clients et nous avons réceptionné quelque 30 000 tonnes de marchandises fraîches pour 16 220 tonnes de produits finis (herbe, plante entière de maïs, épis, paille, toastage), qui ont quitté le Séchoir principalement sous forme de fourrage, mais aussi de paille. Des produits de qualité qui sont ensuite redistribués aux clients de la société coopérative, situés dans cinq cantons! Ces 16 220 tonnes, constituent 2785 de plus (21%) par rapport à 2023 et près de 5000 tonnes par rapport à 2020», a indiqué le gérant dans son rapport.

Apport photovoltaïque

Si la consommation d’électricité est aussi en hausse, elle a toutefois notablement baissé depuis que des panneaux solaires ont été installés sur le toit du bâtiment, permettant d’économiser 40 000 francs l’an dernier. Amaury Leibundgut a aussi signalé qu’une ristourne de 6% sera attribuée pour les tarifs 2025 du séchage du maïs et de la luzerne, avant de donner un aperçu de l’avancement des travaux d’une nouvelle halle de stockage actuellement en construction.

Mariette Petermann a présenté des comptes qui mettent en évidence la bonne marche du Séchoir d’Orbe, les produits du séchage ayant notamment rapporté 1,8 million de francs et la vente de produits finis 300 000 francs. Elle quittera son poste l’automne prochain et elle a été vivement remerciée pour son travail, recevant un bel olivier en cadeau. C’est Carole Henrioud, de Belmont-sur-Yverdon qui lui succédera.

Au début de l’assemblée, le président Pierre Guignard (Rances) avait salué les quelque 60 membres présents, ainsi que Patrick Simonin, député de Rances, Stéphane Laurent, de la Direction générale de l’environnement, et Serge Berthoud, municipal d’Orbe.

Un président qui a été réélu par acclamations, tout comme ses collègues du comité, Pascal Henchoz, vice-président (Essertines), Hermann Gerber (Vuarrens), Yann Grin (Belmont) et Sophie Croisier (Gimel), secrétaire, qui a remplacé durant l’année Patrick Minder à ce poste depuis plus de 30 ans.


Des installations ultramodernes

La Société coopérative du Séchoir à herbe de la plaine de l’Orbe incarne un modèle d’agriculture collaboratif et visionnaire. Avec ses 220 coopérateurs ou membres de coopératives agricoles, elle est au centre d’une ère de production qui se distingue comme une exclusivité romande. L’année 2016 a marqué un tournant décisif avec l’inauguration de ses installations ultramodernes. Cette expansion s’est traduite par la création de nouvelles opportunités lui permettant de répondre efficacement aux demandes croissantes du marché.

En période de pointe, la coopérative mobilise jusqu’à 15 collaborateurs, garantissant ainsi le bon fonctionnement de ses opérations.