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Dernière ligne droite vers une fusion

11 septembre 2015

Nord vaudois – La population se prononcera, dimanche, sur la fusion des communes d’Essert-Pittet, de Corcelles-sur-Chavornay et de Chavornay.

Dominique Vidmer président du comité de pilotage et syndic d’Essert-Pittet. © Duperrex -a

Dominique Vidmer président du comité de pilotage et syndic d’Essert-Pittet.

Les élus d’Essert-Pittet, de Corcelles-sur-Chavornay et de Chavornay retiennent leur souffle. La population devra se prononcer, dimanche, sur la fusion de ces trois communes.

Pour rappel, la convention de fusion à cinq, autour de Chavornay, avait mordu la poussière en janvier dernier. Les populations de Belmont et d’Ependes avaient, en effet, refusé cette proposition, pourtant largement acceptée par les trois autres localités qui ont alors décidé de se regrouper.

«Il n’y a pas d’inquiétude particulière à avoir, vu les dernières votations. Je n’ai pas l’impression que les gens ont changé d’avis», indique Christian Kunze, syndic de Chavornay. Cette dernière commune avait accepté la fusion à cinq avec 741 voix contre 488, tout comme Essert-Pittet avec 59 oui et 7 non, alors que Corcelles avait dit oui à 131 voix contre 42.

Le président du comité de pilotage (Copil) et syndic d’Essert-Pittet, Dominique Vidmer, est également serein, mais il ajoute qu’avec les votations «on ne sait jamais. On n’entend cependant plus parler du sujet, et quand je rentre dans une pièce, il n’y a pas tout le monde qui se tait», précise-t-il, en prenant ces signes comme étant de bons présages.

Le gros point d’interrogation reste cependant le taux de participation aux votations de dimanche. «J’espère que les gens ne se disent pas que la question est réglée», note Dominique Vidmer.

Depuis janvier, le projet n’a pas subi de grosses modifications par rapport à la fusion à cinq. Les armoiries prévues n’ont cependant pas été conservées. «Dans un premier temps, nous utiliserons celles de Chavornay et la nouvelle Municipalité sera chargée d’en produire de nouvelles», précise le président du Copil, en rappelant que la fusion permettrait des avantages en matière d’économies, de donner plus de poids à la commune face au Canton, et qu’elle permettrait de mieux faire face à la complexification des dossiers, qui nécessite plus de professionnalisation des exécutifs, ainsi qu’au manque de relève dans la politique.

Muriel Aubert