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En route pour le futur
Benoît de Courcelles, président du conseil d’administration, Stéphane Costantini, vice-président et syndic de Vallorbe, et Olivier Collet, directeur général des UMV.

En route pour le futur

22 novembre 2024 | Texte et photos: I. Ro.
Edition N°3837

Les UMV ont fêté leurs 125 ans d’existence la semaine dernière. En phase avec son temps, la société est prête à affronter de nouveaux défis.

Leader mondial dans le secteur des limes de précision, les Usines métallurgiques de Vallorbe ont fêté en fin de semaine dernière leurs 125 ans. Cette manifestation a été scindée en deux temps. Le vendredi, la partie officielle a réuni membres du conseil d’administration, de la direction et invités officiels. Le samedi a été consacré aux collaborateurs et à leur famille: plus de 700 personnes ont été accueillies à cette occasion sur le site, dans un esprit festif.

Il est bon de temps à autre de se rappeler le passé pour assurer l’avenir. C’est dans cette ligne que le président du conseil d’administration des UMV, Benoît de Courcelles, a inscrit son intervention lors de la partie officielle de vendredi dernier.

En effet, avec le soutien de Sylvie Hadzi, assistante de direction, il s’est plongé dans les procès-verbaux du conseil d’administration – tous les documents ont été conservés depuis la fondation de la société en 1899 – pour en tirer un message d’optimisme. En effet, tout au long de son histoire, l’entreprise a été confrontée à une alternance de périodes difficiles et de moments de croissance.

Un parcours de crises et de croissance

Le premier conflit mondial, puis le second, dont les UMV sont finalement ressorties renforcées, en sont de bons exemples. Le marché russe a aussi occupé et préoccupé le conseil d’administration lors de la révolution bolchevique. Ses membres étaient divisés sur l’opportunité d’y construire une usine. Ils sont passés aux actes, mais quelques années plus tard, celle-ci a été reprise, pour son propre compte, par Adrien Grobet. Sans doute pour apaiser les tensions qui agitaient encore l’organe stratégique de la société.

Si la Suisse n’a pas participé directement aux deux grandes guerres du siècle passé, elle n’en pas moins affronté les conséquences. Personnel et membres de la direction ont en effet été mobilisés. Il a aussi fallu soutenir les familles et verser des allocations pour leur permettre de faire face à la montée des prix.

Innover en permanence

Et puis, sur le plan industriel, le secret de la longévité se situe dans un état d’esprit: innover en permanence. Ainsi, tout au long de son histoire, la société a modernisé son parc de machines et automatisé ce qui pouvait l’être. La rationalisation des processus a accompagné, et accompagne encore, cette nécessaire évolution.

La conservation et la transmission du savoir-faire constitue, avec les secrets de fabrication, un véritable capital. D’ailleurs, une bonne partie des machines sont totalement fabriquées, ou à tout le moins adaptées dans les ateliers de l’entreprise.

Cette évolution se traduit bien évidemment sur les effectifs. Mais sans elle, l’entreprise aurait mi la clé sous la porte depuis longtemps, alors qu’elle emploie encore plus de 200 collaborateurs qui sont désormais engagés sur la route du 150e anniversaire.