Malgré la lourde défaite subie par YS II face à Portalban-Gletterens (1-5) pour la reprise du championnat, son jeune gardien Maxime Rouiller (photo) reste optimiste.
La seconde garniture d’Yverdon Sport a par moments semblé bien perdue pour ses retrouvailles avec la 1re ligue, lundi. Au-delà d’un nombre incalculable de ballons perdus à la suite de passes imprécises, la défense nord-vaudoise n’a pas fait le poids face à une formation de Portalban-Gletterens séduisante, qui est venue s’imposer 1-5 au Stade municipal.
«On a subi beaucoup de départs cet hiver, et on dispose de moins de renforts provenant de la première équipe. On doit s’y adapter. Pour cette rencontre, on a beaucoup changé de dispositif en plein match, certains joueurs n’ont pas évolué à leur poste», disséquait le portier yverdonnois Maxime Rouiller après ce revers cinglant.
Si YS II a espéré tenir tête aux Broyards durant les quelque vingt minutes qui ont suivi leur égalisation, l’addition s’est finalement avérée lourde. Au terme d’une fin de première mi-temps lors de laquelle Maxime Rouiller a dû aller chercher trois fois le ballon au fond de ses filets, le match était déjà plié.
Des aînés en tant que mentors
Pas de quoi abattre celui qui a fait son retour au Stade municipal cette saison, après un tour à Team Vaud, qu’il avait rejoint depuis les M15. Troisième dans la hiérarchie des gardiens du club, il alterne entre le train de vie des professionnels, et celui de la réserve: «La semaine, je m’entraîne avec la une et je descends jouer le week-end avec les M21. Je ne fais pas vraiment de distinction; les résultats des matches avec la réserve sont tout aussi importants que les entraînements avec la première équipe.» Lors de ceux-ci, il bénéficie notamment des précieux conseils de ses aînés. «J’ai la chance de côtoyer Paul Bernardoni et Kevin Martin, qui m’apportent leur expérience au quotidien. Ils me font progresser dans les détails: mon placement, l’analyse, la prise d’informations. Dans l’aspect mental aussi, avec la gestion des temps forts et faibles, la communication avec l’équipe. Ce sont des choses importantes qui me font grandir.»
Un rêve de gosse
Celui qui a fait ses débuts dans le football à Champagne garde les pieds sur terre, même s’il réalise certains de ses rêves cette saison. «Avec l’équipe première, je prends tout ce qu’on me donne avec plaisir. Je suis encore jeune, je n’ai pas trop de prétentions à avoir. Au moment où je devrai être prêt, je ferai tout pour l’être. J’ai déjà été deux fois sur le banc cette saison, contre YB et Zürich. Ce sont des expériences incroyables, un rêve de gosse.»
À 19 ans, Maxime Rouiller a le potentiel pour viser encore plus haut. Chez les gardiens plus qu’à nul autre poste, patience est mère de vertu pour faire sa place.
