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Le festival Nova Jazz met le cap sur Israël
©Michel Duperrex

Le festival Nova Jazz met le cap sur Israël

18 janvier 2018 | Edition N°2166

Yverdon-les-Bains – Après avoir exploré les pays du nord lors de sa première édition, l’événement dirigé par André Hahne accueillera, cette année, des musiciens israéliens.

La deuxième édition du festival Nova Jazz, qui aura lieu du 2 au 4 février, sera dédiée aux artistes israëliens. ©DR

La deuxième édition du festival Nova Jazz, qui aura lieu du 2 au 4 février, sera dédiée aux artistes israëliens.

«Nous avions envie de partir à l’est pour cette deuxième édition, mais c’était un peu vaste. Nous avons donc choisi de nous concentrer sur les artistes d’Israël.» Plutôt que de faire venir des musiciens de différentes régions à travers le globe, André Hahne, directeur du festival Nova Jazz, a décidé de cibler un pays précis, pour créer une cohésion.

En 2017, après deux saisons de programmation jazz à Yverdon-les-Bains, André Hahne a lancé ce festival, qui porte le même nom que le label inauguré en 2014 et destiné à promouvoir le jazz dans le Nord vaudois. Après le succès de la première édition -1400 spectateurs étaient au rendez-vous-, consacrée aux artistes scandinaves et islandais, le public pourra découvrir les talents des musiciens israéliens du 2 au 4 février, dont celui de la tête d’affiche Avishai Cohen.

Il ne reste, d’ailleurs, plus de billets individuels pour le concert de cette figure majeure du jazz actuel, et très peu d’abonnements disponibles pour la soirée du samedi, comme le souligne André Hahne, qui mettra lui aussi la main à la pâte, ou plutôt à sa basse, lors d’un concert hommage au groupe Masada.

Comme l’année dernière, le festival aura lieu dans quatre salles de la Cité thermale : le Théâtre Benno Besson, L’Echandole, L’Amalgame, et le Conservatoire de musique du Nord vaudois (CMNV). «Mais L’Echandole sera, cette année, le centre névralgique de l’événement. Il y aura notamment un bar où les musiciens pourront se retrouver», précise André Hahne.

En plus des différents concerts, Nova Jazz propose une séance de cinéma avec la projection du documentaire «Presenting Princess Show», qui retrace l’histoire de Samantha Montgomery, chanteuse américaine en quête de gloire, repérée par Ophir Kutiel, un producteur israëlien, grâce à ses vidéos postées sur Youtube. Un conte de fée moderne qui ressemble à celui présenté dans «Sugar man», qui avait remporté l’Oscar du meilleur film documentaire en 2013.

Avant la performance du trio Shalosh, qui clôturera, le dimanche 4 février, cette seconde édition du festival, un brunch aux saveurs orientales, suivi par une conférence, seront proposés au public. Amikam Kimelman, homme très engagé dans la promotion du jazz en Israël, et notamment directeur du programme d’études externes de la Rimon School, plus grand collège musical dudit pays, racontera l’histoire du jazz dans sa région.

Infos : www.novajazz.ch

 

Trois jours de musique

Programme de l’édition 2018 de Nova Jazz

 

Vendredi 2 février

Omer Avital Quintet, 19h au CMNV.

Adam Ben Ezra, 21h30 à L’Echandole.

Jam session Tatran & friends, dès 23h30, à L’Echandole.

 

Samedi 3 février

Tribute to Masada, 18h à L’Echandole.

Avishai Cohen, 20h, Théâtre Benno Besson.

Presenting Princess Shaw, séance de cinéma, portes dès 20h30, à L’Amalgame.

Tatran, 22h45 à L’Amalgame.

After party avec DJ Moodzee, dès minuit à L’Amalgame.

 

Dimanche 5 février

Brunch, de 11h30 à 13h30 à L’Echandole (réservation jusqu’au 30 janvier), suivi par une conférence d’Amikam Kimelman de 13h30 à 14h30 à L’Echandole (entrée libre).

Shalosh, 15h à L’Echandole.

 

Reprise de la saison

Après une courte pause, Nova Jazz démarre l’année en beauté. En plus du festival, la saison musicale reprend, samedi, au Conservatoire de musique du Nord vaudois (CMNV), avec la venue d’un excellent trio de jazz venu des Etats-Unis.

«That’s fly! That’s cool!» Des expression qui décrivent parfaitement l’esprit de ce collectif new-yorkais. Sa musique célèbre le groupe sans sacrifier l’individu : l’expérience et les compétences de chacun sont mises au service de la collectivité. Ecriture et improvisation portent la triple empreinte des trois complices, ce qui crée naturellement différents niveaux d’écoute et de points de vue. Un tout cohérent, dont la simplicité apparente suggère la complexité et la profondeur du discours.

Larry Grenadier, contrebassiste, et Jeff Ballard, batteur, natifs de la côte ouest des Etats-Unis, mais émigrés à New York, ont rencontré Mark Turner, saxophoniste, lui aussi enfant de Californie exilé. Le groupe, fondé en 2000, a fait école et a redéfini les rôles de chaque musicien dans ce format minimal saxophone-basse-batterie.

Concert au CMNV, ce samedi, portes ouvertes et apéritif dès 20h, concert à 20h30. Tarifs : 30 fr./réduit 25 fr./ élèves du CMNV 20 fr.

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Gianluca Agosta