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La formation du mécano en cause

13 avril 2017
Edition N°1976

Baulmes – Déraillement sur la ligne Yverdon – Sainte-Croix en 2015

La voiture de tête avait arraché deux pylônes avant de se coucher dans le talus, à côté des voies. ©DR

La voiture de tête avait arraché deux pylônes avant de se coucher dans le talus, à côté des voies.

Le matin du 2 octobre 2015, à Baulmes, un train de la compagnie Travys, convoyant du matériel, déraillait sans faire de victime. Le mécanicien avait sauté de la locomotive alors qu’elle se déplaçait encore à presque 40 km/h.

Dans son rapport diffusé récemment, le Service suisse d’enquête de sécurité (SESE) révèle que le mécanicien «n’a pas eu la possibilité, lors de sa formation, de pratiquer la conduite depuis la voiture de commande. Et il ne disposait que d’une expérience limitée sur ce train.»

Deux expertises psychologiques du mécanicien ont également été menées par des psychologues-conseils de l’Office fédéral des transports ainsi que du SESE. Les deux analyses arrivent à la même conclusion : le mécanicien n’a pas rempli trois des cinq exigences de personnalité pour occuper un tel poste : la volonté de respecter les règles, la sensibilité au risque et la maîtrise de soi. Il a été déterminé qu’il avait agi de manière confuse. Depuis, une incapacité de conduire a été prononcée.

Sous la pression du temps, écrit le service d’enquête, il a effectué des manipulations inadéquates, dues au manque connaissances techniques et de conscience de la situation.

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