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Gigantesque projet de réaménagement

20 avril 2016 | Edition N°1726

Valeyres-sous-Montagny – Un crédit de près d’un million a été accordé pour assainir les réseaux d’eaux du vieux village, lundi lors du Conseil général.

La remise à ciel ouvert d’un ruisseau et un important crédit pour le réaménagement du centre de Valeyres-sous-Montagny ont occupé le Conseil général, lundi soir. Mais avant d’accepter ces deux projets, les conseillers ont tenu a revoir les indemnités de leurs élus.

«Je crois savoir que les salaires n’ont pas été revus depuis huit ou neuf ans. Je propose une augmentation de 5% sur les indemnités fixes», a déclaré Constant Favre, avant de déposer un amendement à ce sujet. A une large majorité, le Conseil a accepté cette proposition, alors que les conclusions de la commission en charge du préavis ne prévoyaient pas de modifications pour les rétributions de la Municipalité et du président.

En accordant un crédit de 970 000 francs pour les travaux de réaménagement de la chaussée et de l’assainissement des réseaux du centre du village, le Conseil général a donné son accord à la Municipalité pour continuer un «gigantesque projet». Depuis 2005, la Commune a fait, au fur et à mesure, des travaux pour remplacer ses conduites d’eau et se mettre en conformité avec la loi, en maîtrisant le rejet des eaux. Après une pause de plusieurs années, l’assainissement du vieux village (rue de la Butte, ruelle des Ecoliers, rue du Levant, et chemin des Vignes) débutera le mois prochain. De plus, le revêtement de la chaussée du tronçon situé entre la rue du Levant et le chemin de Perry devra être amélioré. «Bonne nouvelle, malgré les coûts, il n’y aura pas de conséquence sur la taxe d’épuration», a assuré Georges Keller, municipal en charge des eaux et des égouts.

De plus, le fait que l’Etat de Vaud ait alloué des subventions a incité les autorités à se pencher sur la remise à ciel ouvert du ruisseau des Vernes. Pour modifier le lit et les berges de ce cours d’eau, la commune doit acheter environ 2000m2 de terrain, dont le prix a été fixé à 10 francs le m2. Certains conseillers ont été surpris par ce prix «excessif». «Il ne s’agit pas d’une surenchère, mais d’une offre réaliste, a défendu la syndique Sonja Roulet. Il faut peser les intérêts. Si la conduite pète, nous devrons de toute façon effectuer ces travaux, mais nous n’aurons plus forcément le droit aux aides de l’Etat.» Un crédit de 450 475 francs a été octroyé pour ce projet, qui sera subventionné à raison de 95% et dont les travaux débuteront l’automne prochain.

Muriel Aubert