Logo

Graffitis déplorables à Léon-Michaud

29 mai 2013

L’Etablissement secondaire Léon-Michaud et le Collège des Jordils ont été la cible de taggeurs mal intentionnés le week-end dernier. Les auteurs de cet acte de vandalisme n’ont pour l’heure pas pu être identifiés.

Les inscriptions recouvraient une surface considérable.

Un certain nombre d’inscriptions à connotation satanique et néo-nazie ont été découvertes sur les murs de deux établissements scolaires yverdonnois. Le Service de l’urbanisme et des bâtiments de la Cité thermale a rapidement pris des mesures pour les effacer.

«Des graffitis délivrant notamment des messages liés à l’Extrême droite ont été réalisés dans l’enceinte de L’Etablissement secondaire de Léon-Michaud et au Collège des Jordils», indique Marianne Savary, municipale à la tête du Service de l’Urbanisme et des Bâtiments d’Yverdon. Elle précise, que, dans les cas comme celui-ci, où le contenu des tags est susceptible de choquer les élèves ou de leur nuire, une intervention est menée à bien rapidement pour les effacer.

Pas une première

Un concierge dit mobile a donc été dépêché lundi matin au Collège des Jordils et hier du côté de Léon-Michaud afin de réduire à néant les déprédations au moyen d’une hydrogommeuse. Marianne Savary relève qu’il ne s’agit pas d’une première concernant ce type de graffitis -elle affirme qu’un tel cas de figure s’est produit en début d’année-, mais que la surface dégradée est, cette fois-ci, assez importante.

Lieutenant à la Police Nord vaudois, Cédric Perrin indique qu’une enquête est en cours au niveau de la Police cantonale, car une plainte a été déposée.

Selon lui, ces graffitis sont le fait de «très jeunes adolescents» mus par un sentiment de révolte. Même si elle coûte cher en termes de nettoyage, leur «connerie de jeunesse» ne doit pas faire craindre la montée imminente d’un mouvement extrémiste à Yverdon. Au contraire, le développement interculturel d’Yverdon s’effectue à son sens de façon plutôt harmonieuse.

«Les tags sont un moyen d’expression dans tous les pays. Il n’y en a pas plus que d’habitude en ville ces derniers temps», tient à souligner Cédric Perrin.

Ludovic Pillonel

 

Un précédent en décembre dernier

Ce n’est pas la première fois que le collège Léon-Michaud est victime de tels dommages à la propriété. En fin d’année dernière, des graffitis étaient apparus, notamment sur les fenêtres. Le directeur de l’établissement, Georges Berney, avait alors demandé un nettoyage rapide. Il s’était aussi rendu dans les classes pour expliquer qu’on ne pouvait plaisanter avec de telles actions. «C’est toujours la même thématique», déplore-t-il avec un certain dépit. Plainte ayant été déposée, il appartient à la Police d’identifier les auteurs de ces graffitis. Le sentiment général est que les responsables de ces inscriptions ne sont pas des élèves de l’établissement. Le directeur souhaite que ces inscriptions soient nettoyées au plus vite.

 

Isidore Raposo