Le Grand Prix de Bavois se tient samedi et dimanche à la grande salle. Les passionnés de courses de petites voitures ont obtenu cette année un partenariat avec un espoir du sport automobile, le Bavoisan Ethan Ischer, avec sa voiture de Formule 4.
«Cet événement permet de retrouver son âme d’enfant. Il crée une émulation entre les générations», explique Alberto De Pascali, membre du comité. Il y a déjà sept ans qu’une poignée de passionnés se sont décidés à se lancer dans l’organisation de cette manifestation, une des rares a avoir résisté à la pandémie Covid-19. Une compétition qui s’adresse selon ses termes «aux petits et aux grands enfants».
Le plus grand circuit «privé» d’Europe
La compétition a trouvé son public depuis quelques années déjà. Entre 500 et 700 personnes sont attendues sur les deux jours. «Au début nous avions deux, trois pistes. Il y a quatre ans, nous sommes passés à six pistes. Puis, il y a deux ans, nous avons trouvé un passionné qui a pu nous construire – sur mesure – un circuit de quinze pistes, ce qui représente au total 160 mètres de route. C’est le plus grand circuit «privé» d’Europe. Il en existe des plus grands, mais uniquement à vocation commerciale, chez les constructeurs», précise Alberto De Pascali.
Cet instructeur automobile explique que les voitures étant dirigées par un rail, l’unique défi – mais pas des moindres –consiste à moduler sa vitesse. «Au début nous avions un système permettant de gérer 6 voitures, puis il y a deux ans, nous avons trouvé un passionné qui a pu nous construire – sur mesure – un système gérant jusqu’à 15 voitures. Avec 167 mètres cette année, c’est toujours le plus grand « circuit privé » d’Europe. Il en existe des plus grands, mais uniquement à vocation commerciale chez les constructeurs» précise Alberto De Pascali.
De nouvelles compétitions
C’est ce qui a conduit les organisateurs à imaginer, pour la septième édition, deux nouvelles formes de compétition. Pour l’une, les pilotes fonctionneront en binômes dont l’un sera chargé de récupérer les voitures hors-circuit, pour l’autre, à chaque embardée, le pilote devra effectuer un tour de piste en courant avant de pouvoir reprendre sa manette. Cela leur permettra de prendre conscience du gros travail fourni par les bénévoles.
A la question de savoir si un bon conducteur de voiture de dimension réelle a des prédispositions pour ce type de compétition, Alberto de Pascali est affirmatif. Ethan Ischer, l’an dernier, avait gagné une des courses principales. «Celui qui est habitué à devoir maîtriser sa vitesse dans une voiture de taille réelle est aussi capable d’éviter les sorties de route sur un circuit miniature.»
Espoir du sport automobile présent
Ethan Ischer sera présent à ce Grand Prix comme partenaire officiel de la manifestation, avec sa voiture de Formule 4 qui sera exposée sous l’annexe de la grande salle. Le pilote bavoisan, âgé de 17 ans, est un espoir du sport automobile suisse. Par ailleurs, la jeune et prometteuse écurie SRT (Syselcom Racing Team) exposera une de ses voitures, une Funyo qui participe au championnat Sprint Cup by Funyo.