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«Il y avait une grosse attente de la part du public»

6 octobre 2022

Le Festival Porte-Bonheur faisait son grand retour samedi dernier, après deux éditions annulées à cause de la pandémie. Les spectateurs ont répondu présent.

Quelques heures avant le début du festival porte-bonheur, Michaël Joyeux était sous pression. «Chef! On a réglé le stockage de ces pièces?», «Michaël, j’ai une question pour le bar!», «Ah, on peut parler d’un truc?» Les bénévoles se sont activés tout le week-end pour offrir un show magnifique aux spectateurs, et les dernier détails doivent encore être réglés. «C’est chaud-time!», admet celui qui a repris la présidence du comité de l’association Porte-Bonheur, qui vient en aide à des orphelins. Mais pas de quoi entamer la bonne humeur du chef. «Même si c’est intense, c’est normal, on est à quelques heures du spectacle. On gère les derniers points, mais tout s’est super bien passé.»

Un constat qui n’a pas changé après la tenue du Festival Porte-Bonheur. Une trentaine d’artistes ont fait vibrer le public, venu pour profiter des performances, mais aussi du repas servi, les bénéfices permettant évidemment à l’association de poursuivre son noble combat.

 

Michaël Joyeux, quel bilan tirez-vous de cette édition 2022?

C’est très positif! On a eu beaucoup de bons retours, et on a fait salle comble samedi soir. Près de 590 spectateurs ont fait le déplacement. Tout le monde était très heureux de se retrouver après deux années marquées par le Covid.

Les deux dernières éditions du Festival Porte-Bonheur ont été annulées. Qu’est-ce que ça fait de repartir?

On l’a vu, il y avait une grosse attente du public. C’est pour cela qu’on a voulu concentrer nos efforts sur une soirée et proposer un spectacle aussi époustouflant que possible. On a d’ailleurs aussi vu cette attente chez nos sponsors et mécènes. C’est une cause qui leur tient vraiment à cœur et ils étaient tous heureux de pouvoir soutenir à nouveau le festival.

C’est aussi votre premier Festival Porte-Bonheur depuis que vous avez repris la présidence du comité de l’association.

Oui, c’est juste. Je fait partie du comité depuis 2014 et j’ai déjà pu me faire un peu la main! En 2019, André Marti a quitté le poste de président et Jimmy Weber a repris le poste. Malheureusement pour lui, avec la pandémie, ça n’a pas été une période facile. Moi, j’ai eu la chance d’être directement mis à l’épreuve puisque j’ai repris la présidence en juin de cette année. Ça a été très intense, peut-être un peu court même! Mais j’ai beaucoup appris et cette expérience va être mise à profit pour la prochaine édition du festival. Il y a forcément des ajustements à faire. On va débriefer toute l’organisation ces prochains jours.

Repartir à Yverdon, c’était important pour l’association?

Oui, bien sûr. Déjà Porte-Bonheur a son siège social à dans la Cité thermale, il y a donc un lien très fort entre l’association et la ville. Et puis, les salles qui peuvent accueillir un spectacle de deux heures et demie équipée d’une cuisine professionnelle, il n’y en pas cent dans la région! La Marive est le lieu idéal pour le festival Porte-Bonheur.

Que représente le festival pour l’association?

Cela représente notre principale rentrée de fond de l’année, il est donc primordial pour nous. En 32 ans, Porte-Bonheur a soutenu plus de 1200 enfants, jusqu’à ce qu’ils soient autonomes dans la vie, comme le feraient leurs parents. Cette année, nous suivons 120 enfants. Certains étaient d’ailleurs là ce week-end.

Comme bénévoles?

Certains ont profité du spectacle, d’autres nous ont aidés. C’est la possibilité pour eux de redonner un peu de ce que l’association leur a apporté. Une très belle façon de dire merci.

 

590 places

 

La Marive a fait salle comble samedi dernier! Ce sont près de 600 personnes qui ont profité du spectacle offert par les neuf artistes qui ont animé la soirée. Un bel événement, qui a été rendu possible par le travail dévoué de 90 bénévoles.

Massimo Greco