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«J’ai profité au maximum de cette expérience»
Alessandro Mangiarratti a entraîné Yverdon Sport quatorze mois durant. Lado-a

«J’ai profité au maximum de cette expérience»

19 décembre 2024 | Manuel Gremion
Edition N°3856

Remercié par Yverdon Sport mardi, au terme de la première partie de la saison, Alessandro Mangiarratti espérait pouvoir «finir le travail», mais ne se dit pas abattu.

Alessandro Mangiarratti, avez-vous été surpris de la décision d’Yverdon Sport, tombée mardi, de se séparer de vous?

Oui, car je pensais finir le travail. Je n’avais pas perdu la confiance et, à mes yeux, on se trouvait encore dans une bonne situation au classement.

A présent que la première partie de saison est terminée, auriez-vous effectué certaines choses d’une autre manière?

Ce n’est pas une question qui a vraiment lieu d’être, dans le sens où c’est forcément plus facile de savoir les choses après coup. On ne peut pas changer le passé et, de toute façon, on ne connaît pas ce qu’il serait arrivé si on avait fait autrement.

A quel point êtes vous triste ou déçu de votre éviction?

Il est clair que je ne suis pas content de ne plus être sur le banc. Je sais néanmoins que j’ai tout donné pour le club, et j’ai profité au maximum de cette expérience. Je suis à présent meilleur que quand je suis arrivé, et c’est aussi pour ça que je ne suis pas abattu.

Avez-vous le sentiment que le vestiaire était toujours prêt à vous suivre?

Oui, je pense que j’avais toujours l’équipe avec moi. Je n’ai pas perçu le moindre sentiment de négativité dans le vestiaire.

Pour que les choses se déroulent un petit peu mieux, y aurait-il fallu un peu plus de stabilité dans l’effectif? Car le mercato estival a une nouvelle fois été très mouvementé.

Je ne crois pas que cela était véritablement possible. Beaucoup de joueurs qui sont partis n’étaient simplement pas à niveau, et d’autres, on ne pouvait pas les retenir. Je pense à Kevin Carlos et Igor Liziero, par exemple, qu’il était trop compliqué de pouvoir garder. Par conséquent, on ne peut pas utiliser cela comme alibi, et je n’en cherche de toute façon aucun. Yverdon Sport est un club jeune à ce niveau, qui arrive en Super League. Le processus actuel est normal, il n’est pas encore possible d’avoir un contingent stable. Le club demeure dans une meilleure position que Grasshopper et Winterthour, même si, oui, il manque trois ou quatre points à notre compteur. On aurait dû réussir à en prendre quelques-uns de plus à la maison, surtout ces deux derniers mois. Je sais toutefois que le staff a tout donné pour essayer de faire jaillir le meilleur de l’équipe. Je ne suis désormais plus à sa tête, c’est la vie du football, la vie de l’entraîneur.

Comment voyez-vous votre avenir?

C’est encore un peu tôt pour en savoir plus. Je sais simplement que mon expérience à Yverdon m’a rendu meilleur comme entraîneur.

Avez-vous encore quelque chose à ajouter?

Je souhaite dire merci. Merci au club, qui m’a donné l’opportunité de travailler en Super League, aux joueurs pour leur disponibilité et au staff pour la cohésion. Je suis certain qu’on a fait des pas en avant, qu’on s’est beaucoup améliorés, professionnalisés à l’interne.