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«Je manque encore de compétition»
© Michel Duperrex

«Je manque encore de compétition»

16 février 2023

Loïc Gasch a passé une barre à 2m20, mardi soir en Slovaquie, avant d’échouer cinq centimètres plus haut. Les sensations sont néanmoins bonnes.

2m16 il y a une dizaine des jours en République tchèque; 2m20 mardi en Slovaquie. Loïc Gasch est sur la pente ascendante, mais il y a encore du travail.

Le sauteur en hauteur de Sainte-Croix a terminé 12e du concours de Banska Bystrica, avant-hier soir, franchissant la même barre que six autres de ses adversaires classés devant lui, car il a passé les 2m20 à sa troisième tentative. Le Néo-Zélandais Hamish Kerr a, pour sa part, remporté le meeting avec un bond réussi à 2m34.

Depuis la Slovaquie, Loïc Gasch juge que les choses se mettent en place pour lui: «Il y a eu du très bon, mais je manque encore de régularité. Je manque encore de compétition, en fait.»

Il faut dire que l’été dernier, le vice-champion du monde indoor en titre n’a pas pu beaucoup sauter. Une blessure à une cheville l’avait contraint à stopper sa saison prématurément. Depuis qu’il est remis, il n’a fait que s’entraîner, modifiant quelques éléments techniques, et n’a repris les meetings que ce mois-ci.

Les sensations, à Banska Bystrica, ont été bonnes. «La confiance revient, les belles choses aussi, assure Loïc Gasch, qui a passé 2m20 avec une marge monstrueuse sur la barre, preuve qu’il peut s’élever bien au-delà. Ça ne dépend plus de grand-chose. Il faut que je trouve encore les bons repères dans ma course, et ça va finir par venir. Quand ça se règle, ça se règle vraiment bien. Mais j’ai besoin encore d’un peu d’entraînement et de compétition. On sait exactement ce qu’il faut, et je suis impatient de la suite.»

La suite, justement, ce ne sera pas les Championnats de Suisse de ce week-end à Saint-Gall. L’athlète de l’USY préfère faire l’impasse sur l’événement national pour se concentrer sur ses entraînements en vue des Championnats d’Europe en salle d’Istanbul. Un rendez-vous qui commencera dans deux semaines seulement.

Manuel Gremion