Jubilé de L’Aurore avec le «Kiosque à musiques»

La société d’accordéonistes a invité tous ses anciens membres à l’occasion de ses 80 ans d’existence. La fête aura lieu demain à La Marive d’Yverdon-les-Bains. Elle débutera à 11h avec l’émission de radio «Le Kiosque à musiques», animée par Jean-Marc Richard.

Les membres de L’Aurore répètent le programme qui sera présenté samedi soir.

«Nous avons déjà réussi à réunir plus de cent personnes qui ont participé à la vie de L’Aurore et nous espérons être rejoints par la population de la région.» Ancien président de la société d’accordéonistes, Gilbert Porchet a voulu faire de ce 80e anniversaire un moment de retrouvailles entre anciens et membres actifs. Il faut dire que les liens entre la famille Porchet et la société sont très étroits. En effet, Charly Porchet, le père, a dirigé durant plusieurs décennies cet ensemble d’accordéonistes.

Afin que toutes les personnes qui le désirent puissent participer à cet anniversaire, l’entrée sera gratuite. Une tombola spéciale sera proposée avec, à la clé, une semaine en demi-pension, pour deux personnes, à l’Hôtel des Bains d’Ovronnaz.

En direct à la RTS

Ce huitantième fera date, puisque les festivités débuteront ce samedi matin déjà avec la célèbre émission de radio «Le Kiosque à musiques» et son non moins célébre animateur Jean-Marc Richard. Le public est cordialement invité à y participer et les portes de la Marive seront ouvertes dès 10h30.

Outre L’Aurore, L’Avenir, Harmonie d’Yverdon-les-Bains, Chor’Hom d’Yverdon-Montagny, l’accordéoniste virtuose Corinne Bideaux, Lè Tsèpin, et le fameux Guy Roland Show Band se produiront dans le cadre de cette émission diffusée en direct sur les ondes de RTS la Première.

Au terme de l’émission, les personnes qui le désirent pourront se restaurer à la Marive, où les festivités se poursuivront dès la fin de l’après-midi (18h). Le président de la société, Cédric Pillard, espère qu’elles seront nombreuses.

L’apéritif dînatoire (payant) sera agrémenté par une démonstration de Barry, animateur des Trains de l’Ouest américain, et de la virtuose Corinne Bideaux, invitée régulière de la RTS aux «Coups de coeur» d’Alain Morisod.

L’Aurore montera sur scène sur le coup de 20h et présentera un riche programme -pas moins de onze pièces ont été travaillées-, résultat de la préparation hivernale réalisée sous la baguette de son directeur Daniel Cloux. Les juniors ouvriront les feux, puis se joindront aux aînés pour l’ensemble final.

Moineau (Robert Flaction), animera la deuxième partie de la soirée, avant de laisser la place à la virtuose Corinne Bideaux pour un bal qui fera date, puisqu’elle sera accompagnée par «Studio 42», un orchestre composé d’anciens membres de L’Aurore, qui a animé de nombreux bals dans toute la Suisse romande il y a une quarantaine d’années, et qui s’est reformé pour l’occasion.

Une belle histoire

La vie de L’Aurore est étroitement liée à celle de la ville. Au cours des années, l’ensemble s’est produit notamment au Bel-Air et à la Cité des Bains. Le Casino, aujourd’hui Théâtre Benno Besson, a bien évidemment accueilli cet ensemble d’accordéonistes à de nombreuses reprises, en particulier lors du cinquantenaire de la société, fêté en mars 1983 sur le thème «En poste pour Aoste». A l’époque aussi «Le Kiosque à musiques» avait participé à la fête. C’est dire la longévité de cette émission qui bénéficie encore des conseils de Valdo Sartori.

«Et puis L’Aurore va repartir vers le 100e… toujours avec le même enthousiasme et, à n’en pas douter, un succès grandissant», écrivait le «Journal d’Yverdon» en 1983. Elle est bel et bien sur le bon chemin.

Une vie trépidante

Anecdotes

La vie de L’Aurore témoigne de l’époque glorieuse des sociétés locales, lorsque les membres écrivaient un spectacle de A à Z et le présentaient après l’avoir longuement répété, tout en confectionnant les costumes. Des familles entières étaient impliquées, à l’image des Porchet à L’Aurore, dont Charly a été le directeur de 1941 à 1983. La société participait aussi au cortège de L’Abbaye, un événement grandiose. Il est arrivé que directeur et président, au service militaire, le rejoignent en cours de route…