L’Ecole Dégallier réussit un gros coup
2 novembre 2009En prenant la mesure de Romont, les judokas nord-vaudois sont assurés de participer aux finales qui débuteront le 28 novembre prochain à Marly.
«Depuis de nombreuses semaines, l’équipe s’entraîne d’arrache-pied pour être prête, le jour J, sur le tatami», pouvait-on lire, ces derniers temps, sur le site internet de l’Ecole Dégallier. Les données avaient le mérite d’être claires pour les judokas nord-vaudois avant la double confrontation face à Romont, comptant pour le compte de la dernière ronde du championnat de Ligue nationale A. Deux victoires seraient nécessaires pour participer aux finales. Ils allaient les obtenir, après deux heures de combat face à une équipe ne pouvant plus prétendre faire partie du dernier carré, sans être démobilisée pour autant.
«Action-réaction», «Maintiens la pression», «Il faut se lâcher, Glen!» Les nombreux conseils adressés depuis le bord du tatami au premier judoka yverdonnois en lice démontraient d’entrée de jeu toute la détermination et l’implication des visiteurs. Ce bon état d’esprit n’était pas de trop, car en face, il y avait du répondant, comme en témoignent les deux matches nuls et la défaite enregistrés lors des trois premiers combats. Respectivement en lice dans les catégories moins de 60 et moins de 90 kilos, Arnaud Nicod-Clément et Sami Hafsi allaient remettre leur équipe sur de bons rails. Très disputée, la première manche se concluait sur le score de 8-6 en faveur des Yverdonnois.
Dans la douleur
En l’emportant ensuite 10-4, la troupe de Frank Dégallier avalisait son ticket pour les finales. «Il y avait une énorme tension. Nous avons enfanté cette qualification dans la douleur», commentait un coach nord-vaudois soulagé et fier de l’attitude de ses protégés.
La venue de l’Ecole Dégallier revêtait une saveur particulière pour l’un des judokas romontois. Dans le club glânois depuis 2008, Matthieu Pahud y partage son emploi du temps avec le Club des Amis du judo, une autre société de judo de la Cité thermale, où il dispense des cours à la relève. Il a quitté l’Ecole Dégallier en 2002, mais maintient des contacts réguliers avec ses anciennes couleurs. «Je vais m’entraîner avec eux tous les deux ou trois mois. C’est toujours un sentiment spécial de leur serrer la main à tous avant la rencontre», reconnaissait le judoka. Romont n’ayant pas pu atteindre son objectif de participer aux finales, le plus nord-vaudois de leurs représentants promet désormais de soutenir son ancien club lors de celles-ci.