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La Grande Cariçaie est un atout touristique

14 septembre 2009

La signalétique a notamment été améliorée à l’entrée des réserves naturelles et l’accent mis sur le tourisme.

Un atout touristique indéniable.

Un atout touristique indéniable.

La commission de gestion des réserves naturelles de la Grands Cariçaie a récemment publié son rapport annuel, dans lequel sont rapportées les principales actions de l’organisation, que ce soit par des travaux directement auprès de la faune et de la flore, ou en sensibilisant le public concerné.

En effet, les diverses sous-commissions se sont intéressées tant aux aspects scientifiques que techniques et d’information de l’entretien et de la préservation de ces zones protégées.

Tout d’abord, plusieurs zones marécageuses ont été restaurées soit par broyage mécanique, soit par débroussaillage manuel, ou encore par décapage ou par fauchage. En tout, 113 hectares ont été touchés par ces mesures. Comme chaque année, les populations des différentes espèces végétales et animales présentes sur le site ont été répertoriées à des fins scientifiques.

Au niveau de l’information et de l’accueil du public, la commission de gestion a principalement étudié deux points. Le premier concerne l’amélioration de la signalétique à l’entrée des réserves naturelles du sud du lac de Neuchâtel, au moyen de balises pouvant être placées sous forme de portail le long des chemins, et qui rappellent les principales règles à suivre à l’intérieur des sites protégés. L’organisation a aussi tenté de responsabiliser les propriétaires des villas ou résidences secondaires en bordure ou à l’intérieur des réserves, au moyen d’articles dans le Journal des Grèves, bulletin d’information de la Grande Cariçaie. En outre, une action a été menée auprès d’écoliers.

Par ailleurs, l’organisation a désiré mettre l’accent à la Grande Cariçaie sur le tourisme durable, qu’on définit comme «toute forme d’activité qui respecte et préserve à long terme les ressources naturelles, culturelles et sociales, et contribue de manière positive et équitable au développement économique et à l’épanouissement des individus qui vivent, travaillent ou séjournent dans ou aux abords des espaces protégés». Il s’agit donc d’inscrire le développement durable comme l’une des composantes du développement touristique régional.

Charlotte Meylan