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La HEIG-VD est toujours plus grande

11 octobre 2013

L’extension du site de Cheseaux de la Haute école a été officiellement inaugurée, hier matin, en présence de deux membres du Conseil d’État.

L’extension a été conçue dans le respect de l’architecture de l’ancien bâtiment.

Les représentants des autorités cantonales et municipales, ainsi que les professeurs et doyens de la HEIG-VD d’Yverdon- les-Bains, ont fait le déplacement en nombre, hier matin, pour assister à l’inauguration de l’extension de l’établissement qui jouit désormais de près de 5000 m2 de surfaces nouvelles, soit environ 3500 m2 de surface utile principale.

Une première étape de l’extension de la HEIG-VD, dont le coût total s’élève à 16 449 428 francs, que le Canton espère, à moyen terme, «être complétée par le regroupement de l’établissement sur le site de Cheseaux, finalisant ainsi la création d’un pôle d’enseignement et de recherche de stature internationale dans le Nord vaudois», a déclaré la cheffe du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture, Anne-Catherine Lyon.

Philippe Pont, Pascal Broulis, Catherine Hirsch, directrice, et Anne-Catherine Lyon.

Un chantier important, débuté en avril 2012, «qui a été réalisé dans le respect des délais et des coûts», ainsi que s’en est réjoui le conseiller d’État Pascal Broulis, chef du Département des finances et des relations extérieures, et qui offre à la HEIG-VD «les réponses à ses besoins urgents en auditoires, laboratoires, salles de cours, bureaux, locaux techniques et de service», a expliqué, quant à elle, Anne-Catherine Lyon.

Une conseillère d’État qui a rappelé que lors de son inauguration, en 1976 à Cheseaux-Noréaz, la HEIG-VD avait été construite pour un effectif de 400 étudiants qui sont aujourd’hui près de 2000, encadrés par environ 700 membres du corps enseignants, assistants, chercheurs, et personnel administratif et technique.

Respect de l’architecture

L’extension offre, notamment, de nouvelles salles de cours.

Quant à l’architecture de cette extension, elle a pu être conçue dans le respect du bâtiment d’origine -fruit d’un concours organisé par l’État de Vaud en 1965 et remporté par l’architecte Claude Paillard de Zurich, projet qui devait déjà prévoir une future extension- tout en respectant les impératifs d’efficacité énergétique et de développement durable. «Ce qui démontre que les exigences et la pertinence de l’État comme de Claude Paillard, il y a bientôt 50 ans, se révèlent aujourd’hui avoir été adéquates», s’est félicité le Philippe Pont, le chef du Service immeubles, patrimoine et logistique du Canton.

Raphaël Muriset