L’USY a remis les pieds sur terre samedi contre Steffisburg (20-35). La fin d’une série positive pour Sacha Jutzeler (photo) et les siens qui durait depuis le début de l’année, achevée sans panache.
Certains matches trouvent parfois leur dénouement dès les premières minutes. La rencontre de l’USY, samedi face à Steffisburg II en a fait partie et, malheureusement, l’issue ne s’est pas avérée favorable aux Yverdonnois défaits 20-35 sur leurs terres.
Pourtant, dernièrement en bonne forme avec une seule défaite, contre le leader Chênois, lors de ses quatre dernières sorties Yverdon s’est retrouvé rapidement sans solution en opposition à la vitesse et à la puissance des joueurs bernois. Emmené par un Janick Sorgen des grands soirs, Steffisburg a fait la différence dès les premières minutes face à des Nord-Vaudois apathiques et sans réaction.
Après un temps mort bienvenu pour remettre l’église au milieu du village, l’entraîneur Cédric Moreau a enfin obtenu la réaction attendue de ses joueurs, qui sont petit à petit revenus dans la partie. Mais encore une fois, l’attitude défensive des locaux allait pécher et offrir une marge confortable à leur adversaire à la pause.
Revenu dans son club de cœur au début de la saison, Sacha Jutzeler tirait un constat limpide à la fin du match: «Il faut le reconnaître, on est tombés sur plus forts que nous. Ils ont un joueur qui a plus de 200 buts en LNA et, à ce niveau-là, ça fait la différence. On n’a jamais réussi à s’ajuster en défense et, à partir de là, c’est difficile d’envisager une victoire.»
En effet, malgré un léger sursaut d’orgueil, la deuxième mi-temps allait être du même acabit que la première et Steffisburg allait s’imposer largement.
L’envie de ne pas avoir envie
Du côté de l’entraîneur Cédric Moreau, la déception était de mise, pas forcément en raison du résultat, mais de l’attitude démontrée par ses protégés : «Dès le début du match, on n’était pas là mentalement et, ensuite, pendant la rencontre, certaines attitudes ne sont pas celles que j’attends de joueurs de cette qualité. Bien sûr que l’adversaire était fort et qu’on aurait sans doute fini par perdre au terme des 60 minutes. Mais il y a un minimum à fournir et là, tout le monde ne l’a pas fait.»
La réception de Lyss II samedi qui vient sera, sur le papier, plus abordable pour Yverdon. Encore faut-il aux joueurs de la Cité thermale ne pas reproduire ce genre de performance s’ils veulent obtenir un résultat positif.
