La Revue de Thierrens démarre ce soir

Douze soirées pleines à craquer, un Maître Bouillon fidèle au poste depuis… 38 ans, des solistes, des comédiens de talent et des répliques qui fusent à la vitesse de l’éclair! Bienvenue à la Revue de Thierrens 2009, mise en scène cette année par Line Rochat et Fifi Purro. Pour en arriver à ce spectacle rôdé et impeccable, les efforts sont nombreux et les heures de répétition ne se comptent même plus. Tout commence à l’été, devant la feuille blanche de Jérémie Crisinel, lequel s’est concentré cette année sur l’écriture et n’est pas intervenu dans la mise en scène, laissant carte blanche à Line, à ses côtés l’an dernier déjà, et à Fifi. La transition s’est faite en douceur et la patte de l’ancien metteur en scène est encore bien présente, ne serait-ce que dans le rythme donné aux sketches. Après la première lecture, il est vite temps pour les acteurs de monter sur scène et d’y trouver leurs premiers repères!
Si l’immense majorité des répétitions se fait sans support technique, tout est à recommencer ou presque lorsque la lumière et les micros font leur apparition. «Un peu plus à gauche! Khadafi, tu n’es pas dans la lumière!» Le Colonel Khadafi, ou Christian Crisinel pour les intimes, s’exécute sans un mot. Les acteurs sont aux ordres de Line, même si la répétition du dernier dimanche est un peu longue… surtout vers la fin! «Nous avons commencé à 9h ce matin et il est bientôt 18h, les acteurs sont un peu fatigués», sourit-elle. Il est vrai que le staff et les comédiens se sont accordé une petite pause à midi, en filant dans les bois! André Gonin et Maître Bouillon, les deux figures historiques de la Revue, ont en effet des traditions auxquelles ils ne sauraient déroger. Les deux compères ont ainsi emmené tout le monde dans les bois pour la verrée du dernier dimanche, les pieds dans le «petchi». La Revue de Thierrens, c’est, en plus d’un spectacle de qualité dirigé de main de maître, une affaire de tradition. Le public, année après année, apprécie!