La vente des actifs de Flexcell lancée
17 juin 2013
L’administration de la masse en faillite de VHF-Technologies S.A., à Yverdon-les-Bains, a lancé un appel d’offres pour la ligne de production et le matériel.
La ligne de production n’a de valeur que vendue complète.
Un an après la mise en faillite de VHF-Technologies S.A., société yverdonnoise plus connue sous la marque de ses produits, Flexcell, l’administration de la masse en faillite a lancé les opérations de liquidation. En effet, elle vient de mettre en vente les machines et le matériel complet pour la production de cellules photovoltaïques en silicium couches minces de la marque Flexcell, les lignes de production «Front End» et «Back End», l’outillage, les pièces détachées, le mobilier de bureau, et tout le matériel informatique.
Vente en bloc
A ce stade, l’administration de la masse en faillite a choisi de vendre la totalité du matériel en bloc. En effet, les anciens dirigeants de la société yverdonnoise avaient averti, lors des audiences tenues devant le Tribunal d’arrondissement, qu’il fallait absolument vendre la ligne de production complète pour en tirer le maximum.
L’Office des faillites de l’arrondissement de la Broye et du Nord vaudois attend des offres chiffrées.
Il n’est pas exclu qu’une fois les offres en mains, l’Office organise tout de même une vente aux enchères de manière à déterminer si elle pourrait produire plus de revenus pour la masse en faillite. Au final, le type de vente qui produit le plus est généralement privilégié, dans l’intérêt des créanciers.
Une perte sèche pour la Ville d’Yverdon
Selon les chiffres produits l’an dernier devant le Tribunal, le découvert de la faillite de VHF-Technologies ascende à 95 millions de francs. La Ville d’Yverdon-les-Bains y laisse plus d’un demi-million de francs, une facture principalement liée à la fourniture d’énergie. La situation est d’autant plus rageante que la plus grande partie de l’énergie a été consommée par Village 52 S.A. (anciens locaux de Leclanché). Cette société immobilière s’est acquittée de son dû auprès de la masse en faillite, le contrat de fourniture liant VHF-Technologies au Service des énergies de la Ville. Ne s’agissant pas d’une créance privilégiée, la Ville devra sans doute passer le montant dû par pertes et profits.
