La Municipalité de Grandson avait prévu de faire un choix avant la fin de l’année concernant le futur de l’exploitation du camping du Pécos. Mais lors du dernier Conseil communal de 2024, la décision avait encore été repoussée.
Que se passe-t-il avec l’appel d’offres concernant l’exploitation du camping du Pécos, et du restaurant du même nom? Cela fait maintenant de longs mois que le flou règne. L’appel d’offres, qui devait initialement être lancé en 2023, ne l’a été qu’en mai dernier. Les candidats avaient jusqu’à fin juillet pour déposer leurs dossiers. A notre connaissance, la Commune n’en aurait reçu que deux: celui des exploitants actuels, et celui du Touring Club Suisse (TCS), également auteur d’un audit sur le camping. Le discours municipal d’alors prévoyait une réponse pour la fin de l’automne. Mais rien n’est venu, et lors de la dernière séance du Conseil communal 2024, l’Exécutif grandsonnois a encore repoussé sa réponse au premier trimestre de cette année. Les premiers touchés par cette attente sont évidemment les exploitants.
«J’aimerais bien qu’on avance, reconnaît Marc Waldispuehl, le patron du Camping Club région Yverdon, entité qui gère le camping du Pécos. Cela fait bientôt deux ans que les investissements sont au minimum, tout est bloqué. Nous aimerions par exemple élargir les places de parc, qui ne sont plus en adéquation avec la largeur des voitures actuelles. Ou encore moderniser notre réseau de conduites d’eau. Mais sans savoir de quoi l’avenir sera fait, on ne peut pas investir. Et l’attente de cette décision qui devait tomber il y a bien longtemps déjà devient pénible.» L’incertitude s’avère également compliquée à gérer pour Pascal Staeger, l’exploitant du restaurant. Le bail commun du camping et du restaurant se termine au 31 décembre 2026. Le délai de résiliation est d’une année.
L’enjeu est assez simple pour la Commune de Grandson: soit elle fait confiance aux exploitants actuels, soit elle change de cap et mise sur le TCS et ses méthodes