L’établissement situé au sommet du district lance la saison par étapes.
Les restrictions imposées par les autorités ont frappé tout particulièrement les établissements publics, mais certains ont souffert plus que d’autres. Alors qu’à moins de deux kilomètres à vol d’oiseau le Grand Hôtel des Rasses a fait une belle saison hivernale, il n’en a pas été de même sur les crêtes du Jura. «Entre janvier et mars, nous avons à peine enregistré une soixantaine de nuitées. Nous avons perdu les 90% de notre chiffre d’affaires», explique Nicolas Blanchard, l’exploitant de l’Hôtel du Chasseron.
En période normale, les premiers mois de l’année sont très favorables. Non seulement parce que de nombreux randonneurs et skieurs font halte, mais aussi parce que les soirées pleine lune attirent de nombreux adeptes de la randonnée en raquettes. Or l’hôtel a été fermé dès le 4 novembre.
Certes, l’enneigement a été favorable, mais il était impossible d’accueillir les skieurs pour un simple repas. La clientèle des remontées mécaniques a ainsi préféré se replier au bas des installations.
Après plusieurs semaines de fermeture, Nicolas Blanchard et sa compagne Thayanne ont décidé de rouvrir l’établissement, mais progressivement, et en fonction des conditions météorologiques. Il y a une dizaine de jours, ils ont ainsi accueilli quelques randonneurs et une compagnie de militaires en cours de répétition à Bière, qui ont rallié Mauborget depuis le col des Etroits en passant par les crêtes. Ces clients ont bien entendu été servis à l’extérieur.
Dès cette fin de semaine, l’établissement sera ouvert les vendredis, samedis et dimanches de 10h à 17h, et cela en fonction des conditions météorologiques. Il est donc nécessaire de consulter le site internet de l’établissement et de réserver pour manger, car les places en terrasse son limitées. Pour cette fin de semaine, les conditions s’annoncent favorables. C’est donc l’occasion d’admirer un panorama exceptionnel.
