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Le Chasseron une fois encore dompté
© Champi

Le Chasseron une fois encore dompté

2 octobre 2019 | Edition N°2593

De nouveaux deniers pour une bonne cause, un nouveau vainqueur et une météo de nouveau clémente à l’Yverdon-Chasseron.

Tant pour le coureur (chrono) que pour l’organisation (météo), il est beaucoup question de temps, dans le cadre d’une course populaire. Il n’empêche: l’on en revient sempiternellement au mot plaisir, qui prend encore davantage de sens lors de la course Yverdon-Chasseron, dont s’est déroulée la 3e édition, dimanche.

Pour les organisateurs Sébastien Haas et Hugues Jeanrenaud, la priorité est du côté du don de soi, de courir pour la bonne cause comme credo. «Cette année, nous allons reverser 15 000 francs à la Société suisse de sclérose en plaques (SEP). C’est extraordinaire. Au nom des coureurs, des quelque 150 bénévoles qui nous accompagnent, c’est une immense fierté», jubile Hugues Jeanrenaud, co-organisateur heureux, volubile et dynamique comme aux premières heures. Parrain de l’évènement, Benoît Thévenaz a donné le départ dans un vélo adapté.

Stéphane Heiniger battu!

Quant au chrono, pour une fois, il a échappé au formidable Stéphane Heiniger (le coureur de l’USY a terminé 2e), qui s’était imposé lors des deux premières éditions, en 2015 et en 2017. Xavier Thévenard, triple vainqueur de l’Ultra-Trail du Mont-Blanc (UTMB), était initialement inscrit et logiquement dans le groupe des favoris; cependant, une maladie l’a empêché de prendre part au départ. C’est finalement Demian Schaedler (Saint-Imier) qui a trotté en tête, arrivé en 1h38’49.

Odile Rufener s’impose

Chez les dames, Odile Rufener (USY) a raflé la mise, disposant des 20,5 kilomètres et 1220 mètres de dénivelé en 2h07’38.

Quant à la météo, elle a ravi les quelque 400 participants: «Bien sûr, cela contribue au bien-être, à la participation et aux encouragements sur le parcours. Il faut aussi savoir que nous privilégions la qualité à la quantité, explique encore Hugues Jeanrenaud. En organisant l’évènement tous les deux ans et avec un nombre limité de coureurs, non seulement on soulage nos fabuleux bénévoles, mais en plus, cela nous permet de nous focaliser sur les détails, de préparer une épreuve dont les athlètes se souviennent.»

Des concurrents heureux, qui y trouvent leur compte, qui domptent le Chasseron depuis Yverdon-les-Bains, le tout en récoltant des fonds pour la bonne cause. Finalement, le temps n’a pas tant d’importance.

Sacha Clément