Logo
Le collège des Rives en ébullition
Yverdon, 14.08.19, Collège des Rives. © CArole Alkabes

Le collège des Rives en ébullition

16 août 2019 | Edition N°2561

À une dizaine de jours de la rentrée, le nouveau bâtiment scolaire
de la Cité thermale est en pleine effervescence, entre réception de matériel et mise en place des salles de classe.

Des camions de livraison qui vont et viennent, des gens en bleu de travail qui déchargent de nombreuses palettes, d’autres qui ouvrent et vident des cartons… à un peu plus d’une semaine de la rentrée, le nouveau collège des Rives d’Yverdon-les-Bains a des allures de fourmilière. «C’est un gros challenge, mais nous serons prêts dans les temps», assure Patrick Villemin, responsable Entretien et maintenance des bâtiments scolaires de la Ville.

Il faut dire que celui-ci n’a pas tellement le choix: lundi 26 août, quelque 630 élèves de la 9e à la 12e année HarmoS investiront les lieux. Car ce nouvel édifice accueillera désormais en son sein l’intégralité de l’établissement secondaire De Felice, jusqu’ici réparti dans cinq collèges (La Passerelle, Cheminet, Fontenay, la Place-d’Armes et Pestalozzi). Terminés, donc, les allers-retours aux quatre coins de la ville pour les cours de dessin, d’éducation physique ou de travaux manuels. Désormais, tout se fera sur place.

Un bijou d’architecture

Si la direction restera à La Passerelle jusqu’aux vacances d’automne – la période estivale étant trop chargée pour pouvoir gérer un déménagement en parallèle –, les élèves, eux, arriveront de manière échelonnée le jour de la rentrée, afin de prendre possession des lieux dans des conditions optimales. Et quels lieux! L’entrée principale débouche tout d’abord sur un immense atrium, pour le moment encore encombré par du matériel fraîchement arrivé.

Sur la gauche se trouvent les bureaux de la direction et le coin PPLS, c’est-à-dire le service des psychologues, psychomotriciens et logopédistes en milieu scolaire. Sur la droite, une cafétéria qui pourra accueillir jusqu’à 200 élèves (les repas seront cependant préparés à l’extérieur, puis livrés), et une petite aula. En face, la paroi vitrée offre une vue plongeante sur la salle de gymnastique triple et son mur d’escalade. «En dehors des heures de cours, elle sera occupée par des sociétés locales, qui pourront y accéder directement depuis l’extérieur», précise Thomas Czáka, chef du Service des bâtiments d’Yverdon-les-Bains.

Plus haut, réparties sur trois étages, trente-cinq salles de classe et treize salles spéciales s’alignent autour des escaliers centraux. Toutes sont équipées de mobilier flambant neuf, d’une borne wi-fi et d’un beamer inter­actif. «Le cahier des charges a été fixé par le Canton, indique Thomas Czáka. Cependant, nous avons fait en sorte d’offrir un environnement de qualité aux élèves et au corps enseignant tout en essayant de limiter les coûts. Un crédit d’ouvrage pour la construction du collège et l’extension de la caserne du Service de défense incendie et secours (SDIS), de 62 millions  de francs, avait été accepté en décembre 2016 (ndlr: il s’agit d’un projet global, réalisé par le bureau d’architectes lausannois Pont12). à l’heure actuelle, nous estimons que les coûts liés à la construction et à l’équipement du collège s’élèvent à 45 millions.»

Une situation idéale

«Nous attendions ce projet depuis longtemps, confie Martine Blanc, directrice de l’établissement De Felice. Le fait d’avoir tout le monde sous le même toit va nous permettre de collaborer plus étroitement.» Et d’ajouter: «L’emplacement, proche de la gare et à deux pas de la zone sportive, est idéal. Cela permettra aux profs de sport d’emmener plus régulièrement leurs élèves à la piscine et à la patinoire notamment. De plus, notre filière sport-études comptera huit élèves à la rentrée (ndlr: sept badistes et une danseuse). Ce nouveau site leur offrira la possibilité de suivre les cours à proximité de leur lieu d’entraînement.»

Il faudra toutefois patienter encore un peu avant l’inauguration officielle du bâtiment, prévue pour mars 2020, en même temps que celle de l’extension de la caserne.

Muriel Ambühl