Le cours de civisme de Pascal Broulis

Le conseiller d’État est revenu dans le collège de sa jeunesse, à Sainte-Croix, pour une rencontre qui restera gravée dans la mémoire des futurs citoyens.

Pascal Broulis a expliqué les impôts ou encore le rôle de chacun dans la démocratie aux élèves de Sainte-Croix.

Le conseiller d’Etat est venu donner un cours de citoyenneté aux élèves des 10e et 11e années Harmos de l’établissement scolaire sainte-crix, vendredi après-midi. Un exposé suivi d’un moment d’échange fort apprécié des élèves.

«Je me livre à cet exercice une ou deux fois par année, explique Pascal Broulis. Je rencontre des groupes de tous âges et adapte mon discours à l’auditoire.» Mais son passage à Sainte-Croix, dans le collège où il a lui-même étudié, revêtait une importance particulière pour le conseiller d’Etat. Il l’a notamment souligné en apportant avec lui le fanion reçu pour son élection au Conseil d’Etat en 2002 et portant la signature des élèves de l’époque.

«A n’en pas douter, cette rencontre restera gravée dans la mémoire des élèves, bien plus qu’un cours de civisme ordinaire», a relevé Vanna Govi, l’enseignante qui a assuré le fil rouge de la séance. Pascal Broulis a su vulgariser les impôts et leur rôle dans la démocratie. En expliquant entre autres que la fiscalité ressemblait aux deux mains, l’une pour le prélèvement des impôts, l’autre pour les prestations de l’Etat au service de la collectivité. Il a aussi relevé qu’idéalement les impôts devraient être perçus comme équitables par le contribuable.

Les élèves ont ensuite posé une série de questions au conseiller d’Etat, dont certaines reflètent bien les préoccupations de la population de Sainte-Croix, avec, pour exemple, «que coûte une éolienne ?»; «combien coûte annuellement le social dans le canton ?»; ou «la situation de Sainte-Croix est-elle préoccupante ?»

Les applaudissements des quelque 120 élèves ont conclu la séance. «C’était sympa de pouvoir dialoguer avec Pascal Broulis. Ses explications étaient claires. Il nous a permis de mieux comprendre la fiscalité. Un sujet de prime abord ardu», relevait un groupe d’élèves à l’issue de la séance.