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Le meilleur apprenti est Sainte-Crix

1 décembre 2010

Le Sainte-Crix Jérémy Bovay a remporté, la semaine dernière, à Villeneuve, le championnat vaudois des apprentis boulangers-pâtissiers de deuxième année.

 

Jérémy Bovay a décroché la première place avec son tableau automnal.

Jérémy Bovay a décroché la première place avec son tableau automnal.

«Ce que j’aime dans mon métier, c’est la variété des tâches à accomplir, le travail manuel et la part de créativité qu’il est possible d’y exprimer.» Jérémy Bovay, 17 ans, est apprenti à La Gourmandine de Sainte-Croix. Il a gagné, la semaine dernière, face à ses trente-deux camarades du Centre professionnel, le Championnat vaudois des apprentis boulangers-pâtissiers de deuxième année. Un concours obligatoire pour valider sa formation, mais auquel Jérémy a pris part avec enthousiasme.

 

Le thème choisi pour cette édition 2010: «Tableau des saisons». «Nous avons dû réaliser un tableau de trente centimètres sur quarante en pâte à sirop», explique le jeune apprenti. Et d’ajouter: «Attention il ne se mange pas. Il pourrait, à la limite, être utilisé pour décorer la vitrine d’un commerce.» Une oeuvre assez éloignée du travail au quotidien d’un boulanger-pâtissier, mais qui a bien fait les affaires de Jérémy: «Depuis tout petit, je dessine beaucoup. C’est sûr que le thème de cette année m’a avantagé. J’espérais finir dans les cinq premiers.» Et sa mère de confirmer: «Il avait remporté le prix du public d’un concours de dessin qui consistait à imaginer une nouvelle façade pour l’école de Sainte-Croix.»

Tous les apprentis ont bénéficié d’un cours interentreprise de trois jours en septembre. Ils y ont étudié les techniques relatives à la pâte à sirop. Ils ont eu ensuite deux mois pour préparer l’esquisse de leur future réalisation. Sur une feuille, Jérémy avait minutieusement inscrit tous les éléments qui composeraient son tableau. Le jour J, il était donc fin prêt.

«Mon patron est très fier, d’autant plus que c’est son fils qui avait remporté cette compétition il y a quelques années», conclut-il.

Sonia Délèze