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Le Nord vaudois la tête dans les étoiles

5 mars 2014

Le Swiss Welding institute postule auprès de l’Agence spatiale européenne pour obtenir la certification de sa nouvelle formation en brasage électronique.

Le rideau n’a pas encore été levé sur la décision de l’ESA de certifier ou non la formation du SWI. Pierre Rogé s’attelle donc à paufiner les derniers détails du dossier.

Le rideau n’a pas encore été levé sur la décision de l’ESA de certifier ou non la formation du SWI. Pierre Rogé s’attelle donc à paufiner les derniers détails du dossier.

C’est un pari osé dans lequel s’est engagé le Swiss Welding Institute (SWI/ Institut suisse de la soudure), mais qui pourrait bien avoir une incidence économique très positive pour le Nord vaudois. En effet, dans le but de développer sa formation de brasage électronique -technique d’assemblage de matériaux métalliques à très petite échelle, très prisée dans le monde de la microtechnique, et notamment dans l’aérospatiale- l’institut, basé à Yverdon-les-Bains a déposé une candidature auprès de l’Agence spatiale européenne (ESA) afin de s’y faire reconnaître en tant qu’école de formation dans ce domaine.

En partenariat avec le Technopôle de Sainte-Croix, la HEIG-VD et la commune de Sainte-Croix, cette certification pourrait permettre, si elle est octroyée par l’ESA, de former de futurs chercheurs et industriels de Suisse romande, leurs permettant ensuite de collaborer à de futurs projets spatiaux européens.

En d’autres terme, la reconnaissance de cette formation par l’ESA représenterait un fort notamment pour le tissu régional, explique Nicolas Weber, le directeur du SWI. Des entreprises comme Ruag, à Nyon, ou Swiss Space Systems, à Payerne, toutes deux actives dans l’aérospatiale, ont déjà fait part de leur intérêt et ont appuyé notre candidature, au même titre que le Swiss Space Center de l’EPFL. Cette démarche pourrait ensuite donner l’idée à d’autres industriels de se former aussi un moyen de contourner les effets négatifs induits par la votation du 9 février en maintenant un lien scientifique avec l’Europe.»

© Michel Duperrex

© Michel Duperrex

Le Technopôle de Sainte-Croix, qui abrite les locaux dans lesquels la formation serait donnée, pourrait donc devenir l’un des pôles d’excellence au service de l’ESA. Pour cela, un long travail a été mis en place afin de répondre aux attentes européennes. «Des auditeurs de l’Agence spatiale européenne vont nous rendre visite, à la mi-avril. Ils prendront alors leur décision, indique Pierre Rogé, le responsable marketing et qualité du SWI. Jusque-là, nous nous concentrons donc sur l’objectif de constituer un dossier solide qui puisse les convaincre.»

Benjamin Fernandez