Le parc des Rives paradis des skaters
28 avril 2015Yverdon-les-Bains – Les membres du Conseil communal de la Cité thermale devraient, prochainement, se prononcer sur le financement d’un skatepark ambitieux, situé juste à côté de la patinoire.
Après plus d’une décennie de tergiversations, d’études, de projets déplacés entre Yverdon-les-Bains et Grandson, de variantes couvertes, en plein air, enterrées ou hors sol, il semblerait que la perspective de voir la Cité thermale se doter, enfin, d’un skatepark digne de ce nom n’a jamais été aussi proche de se concrétiser. En effet, c’est vraisemblablement dans les prochaines semaines -la rédaction du préavis est imminente- que les membres du Conseil communal seront appelés à se prononcer sur le financement du dernier projet né, conçu par le bureau d’architecture et d’urbanisme yverdonnois d’Alain Vanderauwera.
«Un beau projet, situé au parc des Rives, juste à côté de la patinoire, explique l’architecte. Un parc ambitieux d’une surface totale de 1500 m2 avec, entre autres, des points d’eau et des bancs pour les spectateurs.»
Concrètement, ce dernier devrait être réalisé en béton et ne sera pas couvert. «L’idée est que l’on puisse y accéder, si possible, de plain-pied ou, du moins, qu’il soit suffisamment enterré, afin d’être des plus discrets. La seule contrainte technique est que l’on ne peut pas creuser à plus de 1,2 mètre, à cause de la nappe phréatique», poursuit l’architecte. Par contre, bonne chose, «les sondages effectués n’ont révélé aucune pollution du sol», assure Alain Vanderauwera.
Une nouvelle, évidemment, bien accueillie du côté de l’association «Riders in Paradise», qui se bat depuis maintenant plusieurs années pour la création d’une telle infrastructure. «Ce que je peux dire, pour l’heure, c’est que, de ce que j’en sais, ce projet me paraît très bien, notamment car il permet d’inclure plusieurs disciplines et non uniquement les skateboarders», se réjouit le président de l’association, Brian Oosterhoff, qui attend impatiemment de connaître la teneur du préavis, afin de se prononcer plus en détail.
Un aspect «multifonctions» du skatepark qui se confirme, d’ailleurs, à la vue des images de synthèse, où l’on distingue clairement que l’infrastructure est divisée en deux espaces distincts. «Un dévoué au street skateboarding, avec des éléments de type mobilier urbain et un espace «bowl», explique Alain Vanderauwera. Bref, un projet ambitieux qui, s’il se réalise, devrait permettre de faire le bonheur des amoureux de skate, BMX et autres trottinettes de la région, mais également, qui sait, d’accueillir des concours internationaux. Ne reste donc plus qu’à faire passer son financement, que l’architecte estime «à environ 1,6 million, si l’on construit les deux espaces».