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Le partage est son cheval de bataille

27 août 2014

Le Français Guillaume Hennequin est le nouveau directeur du Centre équestre d’Yverdon.

Les chevaux du Centre équestre ont déjà bien accueilli le nouveau directeur Guillaume Hennequin.

Les chevaux du Centre équestre ont déjà bien accueilli le nouveau directeur Guillaume Hennequin.

«Mon objectif est de vivre de ma passion, de progresser et, surtout, de faire progresser les autres.» Le nouveau directeur du Centre équestre d’Yverdon, Guillaume Hennequin, est une figure reconnue dans le milieu romand de l’équitation. Son parcours l’a mené des plus grandes écoles françaises à la Suisse, en 2008. Le voilà désormais prêt à partager son expérience de cavalier et d’enseignant dans le Nord vaudois.

A seulement 35 ans, Guillaume Hennequin possède un solide bagage. Il a notamment été cavalier de compétition et a enseigné le saut d’obstacles au Centre sportif d’équitation militaire (CSEM), à Fontainebleau. Il y a obtenu le Brevet supérieur de technicien de l’Armée de terre.

Le Français a alors décidé de se mettre à son compte et de partager ses connaissances. «J’ai beaucoup appris, lors de mes années de formation, de personnes qui partageaient leur savoir par simple passion. C’est quelque chose qui m’a beaucoup touché et j’ai eu envie de les remercier en offrant, à mon tour, mes compétences», se justifie-t-il.

Venu en Romandie pour des raisons privées, le cavalier, aujourd’hui domicilié à Vuarrens, est arrivé en qualité d’indépendant. Il s’est tout de suite senti à l’aise. «La Suisse est un pays de chevaux et sa taille fait qu’il y a une densité de cavaliers très importante, dit-il, pour appuyer son choix d’y demeurer. J’y ai rencontré ma femme, avec qui j’ai aujourd’hui deux enfants.»

Étant éducateur et compétiteur à la fois, le fait d’habiter près de ses clients permet à Guillaume Hennequin de travailler de façon optimale, tout en conciliant ses deux activités. «A mes yeux, l’un va avec l’autre. La compétition est le moteur de l’enseignement et vice-versa. Le fait d’être compétiteur permet d’avoir une légitimité auprès de mes clients, explique-t-il, avec franchise. Si j’arrête l’un, j’arrêterai l’autre.»

Champion romand

Une philosophie qui lui a été transmise par les différents enseignants qu’il a eus et qui a séduit Max Studer. «Lors d’une discussion, qui n’avait pas pour but la direction des lieux, je me suis aperçu que Guillaume Hennequin et moi étions sur la même longueur d’onde », raconte le propriétaire du Centre équestre d’Yverdon. Une bonne entente qui a débouché sur la nomination du nouveau directeur.

Concrètement, le successeur d’Olivier Meyer sera en charge d’une équipe d’enseignants qui, d’après lui, se complètent parfaitement. Ce qui doit permettre de conserver la bonne dynamique du manège yverdonnois dans l’immédiat et qui permettra de se projeter positivement à plus long terme, dans l’optique de guider les jeunes vers l’excellence.

Un objectif qui devrait s’accompagner du développement du Centre équestre, avec l’ajout d’une nouvelle halle.

Ce projet rendra possible l’accueil de plus de cavaliers encore dans la Cité thermale, pour le plus grand plaisir de Guillaume Hennequin. «Remporter les Championnats romands de saut d’obstacles en 2013 m’a permis d’acquérir une petite notoriété et une reconnaissance inattendue », admet-il, désireux de prouver ses compétences dans ses nouvelles fonctions.


Le coup de foudre

La passion pour l’équitation a gagné Guillaume Hennequin par pur hasard, à Baden- Baden, à l’est de la frontière franco-allemande. «J’avais 8 ans lorsqu’un ami m’a invité à monter sur son poney. Depuis, entre moi et l’équitation, c’est un perpétuel coup de foudre», s’exclame-t-il.

Sandozan Kandasamy