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Le plus grand EMS du Nord vaudois sort de terre

13 décembre 2018 | Edition N°2395

Orbe  –  C’est un jeune bureau d’architectes zurichois, Mak architecture, qui assumera la construction de l’EMS Montchoisi. Ce projet à 30 millions est pris en charge à hauteur de 24 millions par le Canton. La traditionnelle cérémonie de la première pierre a eu lieu hier.

Claude Recordon, président de la Fondation Saphir, Marcia Akermann, de MAK architecture, André Allmendinger, directeur de la fondation, Jean-François Cardis, directeur général des Etablissements hospitaliers du Nord vaudois, et Henri Germond, syndic d’Orbe, ont procédé à la pose de la première pierre, hier. © Carole Alkabes

La construction du plus grand Etablissement médico-social du Nord vaudois, l’EMS de Montchoisi, a démarré en septembre mais la pose symbolique de la première pierre a eu lieu hier.

Spécialisé dans le domaine médico-social, le maître d’ouvrage, la Fondation Saphir, a invité de nombreuses personnalités pour célébrer ce moment attendu, puisque les premières démarches remontent à dix ans déjà. Le bâtiment sera livré à l’été 2020 et son exploitation débutera à l’automne.

«L’objectif premier était d’augmenter l’offre en hébergement médico-social dans la région d’Orbe, résume le directeur de la fondation, André Allmendinger. Comme les Etablissements hospitaliers du Nord vaudois se recentrent sur les soins aigus et qu’ils remettront à terme leur activité d’hébergement, il a été décidé d’accueillir dans notre future structure la totalité des lits des sites de Saint-Loup et d’Orbe.»

C’est donc un établissement de 84 lits qui sortira de terre. Prévu sur trois étages en plus du rez, il comprendra essentiellement des chambres individuelles, avec salle de bain privative. Deux chambres pour deux personnes sont prévues à chaque étage, mais elles seront modulables en fonction de la demande.

Espaces végétalisés

«Nous avons fait le maximum pour que les résidents se sentent comme à la maison, le tout aux dernières normes écologiques, relève l’architecte, Marcia Akermann. A l’extérieur, ils pourront profiter d’un jardin potager, d’une pergola avec des rosiers, d’un coin abritant des herbes aromatiques et d’arbres dont ils pourront cueillir les fruits… Et à l’intérieur, nous avons privilégié une décoration qui leur rappelle la région, leur jeunesse, avec des tons pastel qui apaisent, le bois pour sa chaleur et la pierre du Jura pour sa proximité», précise l’architecte.

Cet établissement est conçu pour accueillir des résidents souffrant de troubles psychiatriques de l’âge avancé. Pour éviter que les personnes ne déambulent dans de longs corridors sans fin, les chambres font toutes face à la cour intérieure qui sera arborisée avec des essences locales à feuilles caduques, pour rythmer les saisons.

 

Dominique Suter