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Le premier marché du village est né
Le marché de Chavornay grandit petit à petit et a l’avantage de se situer sur un lieu de passage.

Le premier marché du village est né

7 juillet 2016 | Edition N°1780

Chavornay – Les marchands proposent, depuis quelques semaines, leurs produits de la région dans le jardin public de la commune.

Un stand de fruits et légumes, un autre proposant un grand choix de viande, un poissonnier vendant les produits de sa pêche sous un parasol, une vendeuse de fromage de chèvre et de produits à base de soja, ainsi qu’un pizzaiolo. Quelques commerçants animent, depuis un mois, le jardin public de Chavornay, tous les vendredis entre 8h et midi. Ce petit marché, où l’on trouve de tout, est le premier de l’histoire de la commune.

«Ça faisait un moment que l’idée me trottait dans la tête, explique Armand Roch», de la boucherie urbigène du même nom. Cet habitant de Corcelles-sur-Chavornay a donc proposé de créer un marché aux autorités de la localité voisine. «Lors de la première édition, il y avait deux stands et quelques clients. A la deuxième, le nombre de vendeurs et d’acheteurs a doublé, avant de tripler lors de la troisième semaine. Je sentais bien qu’une telle offre devait marcher», poursuit-il.

Devant les stands, les clients prennent le temps de bavarder les uns avec les autres et demandent conseil aux vendeurs. Des retraités, des jeunes et des personnes actives profitent de s’acheter un casse-croûte, de quoi faire un dîner ou même de faire leurs emplettes pour le week-end.

«Nous sommes très heureux d’avoir enfin un petit marché avec des produits frais de la région. Il n’y a pas grand-chose d’autre dans la commune pour faire ses commissions», lance un couple de retraités vivant à quelques mètres de la place, un sac de commissions plein à la main. «C’est un nouveau lieu de rencontre et tout le monde semble très satisfait de ce que nous avons réussi à mettre en place, admet le syndic Christian Kunze. Nous avions parlé d’un tel projet en Municipalité, car l’un des problèmes de notre commune est qu’il n’y a pas assez de commerces.»

Il aura donc fallu moins de quinze jours, dès la proposition d’Armand Roch, pour mettre en place cette nouvelle offre, qui pourrait voir arriver encore plus de commerçants.

Muriel Aubert