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Le Repuis innove à nouveau

2 décembre 2009

Des jeunes du Centre de formation professionnelle spécialisée nord-vaudois se forment au Service des parcs et promenades de Lausanne. Ils sont les apprentis d’un nouveau type de formation.

Etabli aujourd’hui à Yverdon et Grandson (photo), Le Repuis existe depuis 1933. Nicolas, Quentin, Alejandra sont actifs à l’atelier d’horticulture.

Etabli aujourd’hui à Yverdon et Grandson (photo), Le Repuis existe depuis 1933. Nicolas, Quentin, Alejandra sont actifs à l’atelier d’horticulture.

Le centre de formation professionnelle spécialisée Le Repuis, établi à Yverdon et à Grandson, s’associe à la Ville de Lausanne pour offrir aux jeunes en formation dans le domaine de l’horticulture la possibilité de compléter leur formation sur le terrain.
Après avoir acquis les connaissances de base du métier et démontrer leur potentiel d’autonomie et de progression, des jeunes du site Grandsonnois, ont rejoint l’équipe de professionnels du Service des parcs et promenades de Lausanne en août dernier. Ces apprentis suivent leurs cours théoriques dans les écoles professionnelles des métiers et la formation pratique au service lausannois. Suivis par un répondant social qui intervient ponctuellement, ils jouissent également de l’encadrement d’un moniteur socioprofessionnel rémunéré par Le Repuis, mais délégué à 100% auprès des jeunes à Lausanne.
Après quelques mois de pratique, le bilan est très positif, se réjouit Alain Zumbrunnen, directeur du site grandsonnois.

«Entourés d’adultes, les apprentis doivent inévitablement augmenter leur rythme de travail, qui n’est jamais pareil en institution. Les jeunes sont très enthousiastes et très motivés. Ils veulent montrer qu’ils peuvent être aussi performant que leurs collègues. Le concept, toujours en phase pilote, donne donc pour l’instant entière satisfaction, tant au niveau du Service qu’au niveau de l’institution.»

Les trois apprentis horticulteurs seront rejoints par deux nouveaux collègues d’ici la fin de l’année. D’autres jeunes pourront bientôt profiter du même type d’expérience dans le domaine du bâtiment (entreprise privée) et de l’intendance (CHUV). Le responsable n’exclut pas d’appliquer le concept à d’autres secteurs.

Hélène Isoz