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Le SEMOY assailli de demandes

9 décembre 2009

L’institution ne peut accueillir tous les jeunes qui sonnent à sa porte. Elle veut ouvrir une deuxième permanence BIO. Le projet sera présenté cette semaine au Service de l’emploi.

Claude-Anne Jaquier, ici avec Xavier Margairaz, veut trouver une solution pour les jeunes qui frappent à sa porte.

Claude-Anne Jaquier, ici avec Xavier Margairaz, veut trouver une solution pour les jeunes qui frappent à sa porte.

Le Semestre de motivation yverdonnois (SEMOY) déborde de demandes. Sa directrice Claude-Anne Jaquier a partagé son inquiétude avec les chefs d’entreprises présents lundi soir à la table ronde de l’Equipe patronale du Nord vaudois.

«Une trentaine de jeunes, tous milieux confondus, figurent sur liste d’attente», a informé la directrice. Une liste qui pourrait encore gonfler avec les ruptures de contrats. «Nous sommes donc en discussion avec le Service de l’emploi pour ouvrir une deuxième permanence Bilan – Information – Orientation (BIO).»

Destinée à des jeunes gens sans solution professionnelle au terme de la scolarité obligatoire, en rupture de formation, en phase de réorientation ou en cours de formation à la recherche d’un nouvel employeur, le BIO permet aux participant d’expérimenter divers domaines d’activité, via des stages. «Et de profiter de notre réseau d’entreprises, rappelle la directrice. 950 patrons jouent actuellement le jeu.»

Selon Claude-Anne Jaquier, il faut désengorger l’institution avant la sortie d’une nouvelle volée. Et de préciser que les jeunes sans solution sont toujours mieux formés: «Avant, nous accueillions un ou deux gymnasiens. Aujourd’hui, ils sont toujours plus nombreux.» La visibilité de l’institution et sa bonne réputation expliqueraient cette affluence: «Chaque jour, nous préparons des repas pour de nombreuses garderies. A l’issue du programme, 90% de nos jeunes trouvent une solution. Ca se redit.»

L’institution présentera son projet au Service de l’emploi d’ici la fin de cette semaine dans le but d’ouvrir un nouveau BIO après les vacances de Noël. La structure, temporaire, passera par l’aménagement d’un nouvel espace.