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Le tapis rouge est déroulé pour les Briscars

5 juillet 2018 | Edition N°2282

Les célèbres statuettes décernées par La Région Nord vaudois à ceux qui ont marqué la saison de la 2e à la 5e ligue reviennent pour une 8e édition. A vous, chers lecteurs, de soutenir vos coups de coeurs via notre sondage. Les votes se termineront le dimanche 22 juillet.

Les nominés aux Briscars de La Région, saison 2017-2018, sont connus! A vous d’élire vos favoris parmi les trente nominés dans les dix catégories.

Briscar du meilleur film

Récompense l’équipe à créditer du meilleur parcours.

Sainte-Croix/La Sagne, promu comme une évidence. Le film de super-héros par excellence. L’équipe peut bien passer par toutes les épreuves, elle finit toujours par s’en sortir. Elle repart avec la fille, l’argent, la gloire et l’assurance d’un nouvel opus qu’on a très envie de voir.

Yverdon Sport II, si proche d’un incroyable doublé. Les Yverdonnois ont réinventé la tragédie. Vous les pensiez au fond du bac après avoir perdu la finale de la Coupe vaudoise? Ils se sont relevés, ont disputé les finales de promotion et… Bam! La rechute que personne n’avait vu venir, malgré une si belle trame.

Vaulion, l’ascension des montagnards. Le col de Caradhras avait tout d’infranchissable, cette saison, pour les armées de la plaine, qui avaient une dent contre Vaulion.

Briscar du meilleur film d’auteur

Récompense une équipe sympathique pour ses efforts.

Grandson-Tuileries I et II, l’improbable double sauvetage. C’est en arrivant au sommet de l’Everest et en remarquant la tempête en approche que les deux premières équipes du club ont compris que leur peau était en jeu. Rapidement privés de vivres et d’oxygène, les Grandsonnois sont miraculeusement parvenus à rejoindre la plaine à la dernière journée. Leurs coéquipiers de la «trois» ont dû être abandonnés en chemin.

Suchy, la série folle. Suchy, c’est le personnage secondaire d’un film captivant qui met un peu de temps à apparaître. Son attitude intrigue, son caractère captive jusqu’à quasiment eclipser la trame principale (treize victoires d’affilée). Faute de temps, le réalisateur le fait disparaître à vingt minutes du dénouement.

Orbe, le finaliste inattendu. Les critiques annonçaient une saison compliquée, mais les acteurs du Puisoir ont joué les premiers rôles, jusqu’à obtenir une place sur le tapis rouge aux côtés des stars du show-biz de 3e ligue.

Briscar du meilleur acteur

Récompense le joueur le plus brillant.

Jérémy Silveiredo (Sainte-Croix/La Sagne), le buteur au sang-froid. Tel Dexter, le Sainte-Crix aux 28 réalisations en championnat frappe toujours de manière chirurgicale. Comme le héros de la série, il ne fait pas dans les sentiments lorsqu’il s’agit de piétiner ses adversaires.

Arnaud Vialatte (Yverdon Sport II), le parrain. Arnaud «Heisenberg» Vialatte a tout fait pour mettre les siens à l’abri du besoin. Il s’est entouré, a connu le succès et a choisi de se retirer au bon moment. Un mauvais coup reçu dans le dernier épisode a juste eu raison de son plan parfait.

Patrick Gonçalves (Orbe), le fou bondissant. Le gardien ne partage pas qu’une (petite) ressemblance avec Berlin, personnage central de la Casa de Papel, mais surtout la capacité de toujours surprendre par une intervention incroyable et décisive.

Briscar du meilleur second rôle

Récompense le meilleur travailleur de l’ombre.

Sven Leuenberger (Bavois II), le rouage des Peupliers. Comme Jake Epping dans la série 22.11.63, le jeune milieu défensif donne parfois l’impression de contrôler le temps. Si un geste ne lui plaît pas, il traverse le portail et recommence.

Mirzet Muminovic (Vallée de Joux), le roc du Sentier. Tel Aron Ralston dans le film 127 heures, dont le bras est prisonnier, le temps doit paraître long pour les attaquants qui affrontent l’inusable roc combier.

Gabriel Da Costa (Champvent), la pile du Battoir. Le petit lapin de Duracell peut suer: avec plus de 11,5 km parcourus par match – preuve GPS à l’appui – par le latéral chanvannais, le successeur du petit mammifère infatigable au petit écran est tout trouvé.

Briscar du meilleur espoir

Récompense le meilleur jeune joueur.

Flavien Allard (Donneloye), la jeunesse triomphante. Sous la conduite du professeur Keita, les jeunes Oies apprennent à manier leur potentiel à l’abri des regards. Flavien Allard est l’un des plus sûrs espoirs de ce groupe.

Théo Rochat (Yverdon Sport II), le potentiel confirmé. En attendant d’avoir sa chance dans les productions à gros budget, le jeune homme parfait ses gammes pour être prêt le jour J, qui ne devrait tarder.

Théo Guignard (Rances), le talent du village. Dans le Village de Night Shyamalan, il y a «ceux dont on ne parle pas». Au village de Rances, il y a «ceux dont on parle beaucoup». Théo Guignard – 18 ans, du cru, arrivé l’été dernier chez les actifs – est de ceux-ci.

Briscar du meilleur réalisateur

Récompense le meilleur chasseur de buts.

Aleksandar Ristic (Chavornay, 37 buts en 3L), la gâchette de la plaine. Comme une saison d’une série un peu trop addictive, chaque année, le pistolero revient. Et c’est toujours aussi bien.

Antoni Jeanmonod (Bonvillars IA, 34 buts en 5L), des étoiles dans les pieds. Contrairement à la saga Star Wars, il n’y a pas eu de guerre des étoiles à Bonvillars: Antoni «Solo» Jeanmonod a marqué la quasi moitié des buts de son équipe à lui seul.

Jean-Luc Besson (Croy, 14 buts en 4L), le buteur éternel. Luc Besson, 59 ans, fait toujours partie des plus grands réalisateurs. Jean-Luc Besson, 40 ans, ne partage pas que (presque) le même nom.

Briscar du meilleur assistant réalisateur

Récompense l’homme de la dernière passe.

Haris Muharem (Bosna Yverdon), artiste dans la tempête. Pendant que le navire coulait, le Français a eu le temps d’appeler les secours, de prévenir l’ensemble des voyageurs et même de jouer un morceau avec l’orchestre.

Pavo Andelic (Azzurri Yverdon), le Luka Modric des Azzu. A l’image de Futé dans L’Agence tous risques, Pavo Andelic se montre astucieux et brillant, parvenant toujours à mettre en valeur ses coéquipiers.

Daniel Bogman (Champagne), le sens du but et de la passe. Le Roumain a aspiré les ballons tel Dracula avec le sang de ses proies. Il a fait pâlir ses adversaires à chaque fois qu’il s’est retrouvé sur le terrain.

Briscar de la meilleure affiche

Récompense le match le plus fou.

Orbe-Chavornay 5-4, un match fou et décisif au Puisoir. Les deux blockbusters de la plaine de l’Orbe se disputaient une place en finale au cours d’un chassé-croisé, quand l’artiste Fabio Cerqueira a mis tout le monde d’accord lors de la scène finale: un coup franc parfait à la 93e.

Sainte-Croix/La Sagne – Azzurri Yverdon 6-3, une rencontre de finale renversante. Les Azzurri se pensaient à l’abri et promus en menant à la 83e. Les Peaky Sainte-Crix Blinders les ont retrouvés et leur ont passé un savon. Quatre buts en dix minutes!

Thierrens II – Valmont 3-4, l’instant de grâce de Julien Leuenberger. Rejoint après avoir mené 3-0, Valmont pensait avoir laissé passer son heure, avant que le latéral ne marque l’un de ses premiers buts en actifs, d’une volée des 20 mètres en pleine lucarne. Hitchcock lui-même n’y avait pas pensé.

Briscar du meilleur producteur

Récompense le meilleur entraîneur.

Marc Pernoux (Sainte-Croix/La Sagne), le guide. Tel Noé, l’entraîneur sainte-crix a parfois passé des savons à ses hommes en match. Reste qu’au final, son embarcation est arrivée à bon port.

Vagner Gomes (Yverdon Sport II), le passionné malheureux. Le Hitch des bancs de touche du canton a séduit le Nord vaudois avec sa belle équipe. Ses hommes ont pourtant craqué au moment de conclure. Ce n’est que partie remise.

Benjamin Wolf (Yvonand), le jeune loup d’En Brit. Successeurs de Django à la tête de l’affiche du western tapa-sabllia, le jeune entraîneur formé au saloon local a, comme Kevin Costner avant lui, su danser avec les loups.

Briscar de la meilleure histoire originale

Récompense la meilleure anecdote.

Quand Kylian Badoux (Sainte-Croix/La Sagne) marque depuis l’orée de sa surface. Kylian «Bruce Banner» Badoux attendait paisiblement la fin du match quand l’incroyable Hulk a repris le contrôle. La rage au ventre, il a passé toute sa colère sur le ballon, qui a parcouru tout le terrain avant de faire trembler les filets.

Quand les (très) anciens volent à la rescousse du FC Montcherand. Gilles Chevallier, 50 ans, a rechaussé les crampons tout en enfilant le costume de Bruce Willis dans RED avec quelques-uns de ses camarades. Ils ont montré avoir encore du jus, même s’ils n’ont pu sauver la nation.

Quand Adrien Dulac va sauver la première équipe du FC Thierrens. Dans ce remake soft des Dents de la mer (intitulé les Dents du lac, forcément), le gardien sauve l’imprudent nageur du danger. Dix points en cinq matches, six buts encaissés et le maintien. Patron.

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Rédaction