Le XV d’Yverdon chute chez le leader Nyon
18 avril 2012
Rugby – LNA – Les Yverdonnois reviennent bredouilles de Colovray, mais les phases finales sont à portée de main.
Patacras! L’offensive yverdonnoise est stoppée net en l’occasion.
En déplacement à Nyon, les Yverdonnois ont fait mieux que résister. Mais deux passages à vide en début et en fin de rencontre ont donné au score une tournure sévère. Les Nord-Vaudois ont encaissé deux essais dans les premières minutes de la partie. Puis ils ont fait jeu égal avec le leader de la ligue avant de sombrer en fin de rencontre. Au total, quatre essais encaissés. Une riposte de Schmitt en milieu de deuxième mi-temps est tout de même venue récompenser les efforts des visiteurs. Cette sèche défaite n’a pas eu d’incidence au classement. Les Yverdonnois ont gardé leur cinquième place et l’assurance d’accéder aux phases finales.
«La météo ne nous a pas épargnés, les ballons ont été difficiles à jouer, mais les Nyonnais étaient peut-être un cran au-dessus de nous», commentait le coach Yverdonnois Vincent Plantier. Il ajoutait: «Nous avons montré de jolies choses, mais. au final. à trop se compliquer la vie, nos efforts n’ont pas été récompensés, et dans les moments importants nos nerfs ont lâché.» D’entrée de jeu les Yverdonnois subissaient le pressing nyonnais. Ils encaissaient coup sur coup deux essais et une pénalité. Menés 15-0 après un quart d’heure de jeu ils ne trouvaient pas la parade.
Un souffle d’espoir
Après le thé, pourtant, ils prenaient la rencontre à leur compte. Les combinaisons entre la charnière centrale et les deux centres finissaient par payer. Les Nyonnais, privés d’un des leurs (expulsion), reculaient. Et à une encablure des poteaux locaux, l’imposant trosième ligne centre Schmitt s’extirpait d’un regroupement pour aplatir. Il redonnait espoir aux siens.
Transcendés en mêlée, incisifs au placage, conquérants dans les regroupements, les Yverdonnois prenaient l’ascendant sur un adversaire amoindri. Mais le dernier geste manquait. Et dans les dix dernières minutes de jeu, le sort même s’acharnait. Les Nyonnais profitaient d’un replacement trop lent de la défense adverse et plantaient encore deux essais cruels avant le coup de sifflet final.
