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L’Entraide familiale se désespère

15 novembre 2013

L’association yverdonnoise cherche activement un nouveau local. Le refus de la Municipalité pour une location aux Uttins indigne et inquiète le comité.

Christine Cornamusaz, la présidente de l’association, suivie de Gisèle Rüegsegger, puis de Dorina Kramer Besuchet devant le local des Uttins.

Les temps sont durs pour l’Entraide familiale yverdonnoise (EFY). Son bail, à la rue des Pêcheurs, se terminera en 2017. Soucieux pour l’avenir de l’association, les membres recherchent activement un nouveau local répondant aux besoins de leur magasin de seconde main.

Le comité pensait avoir la solution à son problème en trouvant un local à la rue des Uttins, à Yverdon. La location lui a malheureusement été refusée par la Municipalité. «Il s’agit d’une zone réservée aux activités artisanales et industrielles», explique Marianne Savary, municipale en charge de l’urbanisme et des bâtiments.

Une explication qui ne suffit cependant pas à l’EFY. «Il s’agit d’une injustice», dénonce Christine Cornamusaz, présidente de l’association, avant de pointer le nombre important de locataires, à la rue des Uttins, qui effectuent des activités autres qu’industrielles ou artisanales. «Après tout ce qu’a fait l’Entraide familiale pour la commune ces 60 dernières années, celle-ci pourrait nous donner un coup de main», renchérit Dorina Kramer Besuchet, la trésorière de l’association.

«La Municipalité était, en effet, moins regardante ces dernières années sur le respect du règlement général d’affectation. Mais, aujourd’hui, nous essayons de respecter les règles, car on manque de beaucoup de zones d’activités artisanales et industrielles», explique Marianne Savary.

Bien qu’il ne soit plus question de devenir locataire aux Uttins, puisque le local convoité a depuis été loué, le comité de l’EFY espère que la Municipalité acceptera tout de même de faire une exception à ce règlement. Parce que «tous les locaux suffisamment grands et à des prix abordables sont en zone industrielle », constate Christine Cornamusaz.

«Si l’association en fait la demande, la Commune est prête à aider, assure la municipale. Mais, actuellement, tous les locaux communaux sont occupés».

Muriel Aubert