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Les aînés de Saint-George respirent

22 novembre 2013

Les travaux avancent dans la résidence destinée à accueillir ses premiers locataires samedi. L’incertitude et la colère font place au soulagement chez les aînés.

Des retards sont encore à prévoir pour l’aménagement extérieur.

En raison de retards dans les travaux du Parc Saint-George, une résidence de logements protégés yverdonnoise, des aînés parfois âgés de plus de 90 ans avaient dû trouver en urgence des solutions d’hébergement provisoires. Si l’on se fie aux déclarations de la société Age’3 Sàrl, cette situation ne devrait bientôt être plus qu’un mauvais souvenir, les locataires allant emménager de manière échelonnée dès samedi. «Markus Schmid (ndlr. Le promoteur) m’a contacté hier. L’état des lieux est prévu lundi», indique le tuteur d’un couple d’aînés rencontré aux abords du site. Hormis quelques «détails», l’appartement est, déclare-t-il, terminé.

Christiane Schwab, la fille du couple contraint de loger dans un EMS à Château-d’Oex (lire La Région Nord vaudois du 7 novembre) indique, au bout du fil, que le déménagement des aînés est programmé vendredi prochain.«Ils se réjouissent d’être dans leurs meubles», commente-elle. Une membre de l’entourage d’une autre résidente, particulièrement remontée suite à l’annonce du retard dans les travaux, reconnaît «être surprise en bien». L’emménagement de l’aînée devrait intervenir début décembre.

Dans un communiqué, la société Age’3 Sàrl indique qu’«une partie des appartements devra encore attendre quelques jours pour que les terrasses ou les balcons soient praticables. Quant à l’accès au sous-sol, par une rampe, il ne sera assuré qu’à la fin de la semaine prochaine. L’accès piétonnier conservera un aspect provisoire durant deux semaines environ. Face à cette situation que certains locataires pourraient trouver insuffisamment confortable, des solutions d’hébergement provisoires sont envisageables et leurs frais effectifs pris en charge jusqu’à ce que l’accès piétonnier soit complètement aménagé. Outre les indemnités annoncées, la prise en charge de l’hébergement et des déménagements dus au retard du chantier ainsi que la non perception du loyer de novembre, le propriétaire s’engage à réduire le montant du loyer de décembre, à évaluer l’évolution de la situation et à accorder, le cas échéant, des réductions de loyer».